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Actualités

Précarité alimentaire à l’U d’O

Web-Rotonde
19 mars 2012

Pauvreté alimentaire

Mathieu Gauthier | Journaliste Actualités

De nombreux étudiants de l’U d’O négligent leur alimentation et ignorent l’ampleur de ses effets, notamment sur leur cheminement académique.

Les Étudiants de l’U d’O et la réalité diététique

Alors que de nombreux étudiants estiment être poussés involontairement vers la malbouffe, pour Geneviève Grenier, professeure au Département des sciences de la nutrition de l’U d’O, les habitudes alimentaires demeurent un choix. Ce serait en raison de leurs responsabilités académiques, des contraintes économiques et du facteur temps que certains étudiants n’ont pas la chance de prendre leur alimentation en main.

Responsable des communications à la Banque alimentaire de la FEUO, Alexandra Lépine mentionne qu’il « pourrait y avoir des services de restauration plus santé et moins chers sur le campus » afin de renverser le cercle vicieux de la pauvreté alimentaire.

L’importance d’une alimentation saine

Mme Grenier explique à quel point l’alimentation est déterminante du fonctionnement de notre corps. Afin de maximiser sa performance, « le cerveau a besoin de dizaines de nutriments différents », dit-elle. Priver son corps des ces nutriments perturbe directement la mémoire, diminue le niveau d’énergie ainsi que la concentration.

C’est ainsi que Sébastien Soucy, étudiant diplômé en sciences de la nutrition, établit une corrélation entre une alimentation pauvre et le mépris de son apprentissage : « Nous devons entrer en salle de classe avec tous les outils nécessaires, y compris les glucides, les protéines, les vitamines et les minéraux qui sont vitaux à l’atteinte de ses capacités optimale. »

Jocelyn Dale, sciences biopharmaceutiques, 2e année

Une étudiante au baccalauréat en sciences biopharmaceutiques explique qu’il n’est pas toujours facile de s’assurer une alimentation saine. Le fait qu’elle doit la plupart du temps étudier sur le campus la contraint à se nourrir à cafétéria : « On ne peut pas avoir un hamburger combo pour moins d’une dizaine de dollars. » Elle doit dépenser la majeure partie de sa paie pour de la nourriture, « même en mangeant du fastfood ».

Adam Tanny, études commerciales, 2e année

Adam est en deuxième année d’études commerciales et se dit victime d’une mauvaise alimentation. À son avis, « les gens, surtout les étudiants, n’ont pas nécessairement le temps ou la discipline de se préparer un lunch chaque jour ». Étant plus accessible et moins chère sur le campus comme ailleurs, la malbouffe devient une réalité étudiante, dit-il.

Catherine Houle, communication, 3e année

Étudiante de troisième année en communication, Catherine Houle estime avoir une bonne alimentation à la maison, mais pas sur le campus. Lors de ses journées plus occupées, Catherine se dirige vers Pizza Pizza, où les prix sont les moins chers. Elle suggère d’améliorer le rapport qualité-prix des services alimentaires offerts sur le campus dans le but de permettre à tous les étudiants de bien manger.

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