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Sports et bien-être

S’étirer, s’activer ; les essentiels pour une bonne santé

Dawson Couture
26 janvier 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Entre­vue réali­sée par Margue­rite Friend – Cheffe de pupitre Sports et bien-être

Le sport est souvent lais­sé de côté par les étudiant.e.s qui manquent de temps et de ressources pour s’offrir le mouvement nécessaire à leur bien-être. Sophie Desmarais, graduée de l’Université d’Ottawa (U d’O) en sciences de l’activité physique, donne ses astuces pour adop­ter des habitudes de vie plus saines. 

Après avoir mis à l’honneur l’importance d’une bonne alimentation, il est temps de se pencher sur la question de l’activité physique et ses avantages. Tout au long de son parcours académique, Desmarais a étudié les bases du corps, et ses besoins. Si elle travaille aujourd’­hui dans le marketing, elle n’en a pas pour autant oublié ce qu’elle a appris pendant ses études, et pourquoi le fait de bouger est essen­tiel à son bien-être.

La Rotonde (LR) : Comment avez-vous déve­loppé un inté­rêt pour l’activité physique ?

Sophie Desmarais (SD) : D’abord, j’ai vu comment certaines disciplines, comme la physiothérapie ou la kinésiologie, avaient aidé mon père, et j’aimais beaucoup l’idée de faire de la réhabilitation. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi ce domaine. […] Et puis, je fais du sport depuis mon enfance et j’ai toujours adoré être entourée d’athlètes. Je suis habituée à faire partie d’une équipe sportive, alors j’ai comme naturellement été attirée par mon programme d’étude.

LR : Comment est-ce que vos études ont aidé votre quotidien, et comment cela a-t-il changé votre vie ? 

SD : J’ai réalisé que l’activité physique est vraiment un moyen holistique d’améliorer sa santé. Avant de commencer mes études en kinésiologie, je connaissais les sports, mais je ne faisais pas d’activités physiques [de renforcement musculaire] en dehors de ça. Alors j’ai dû apprendre à bien exécuter des exercices pour travailler certains muscles […], le tout de façon saine, de sorte à ne pas me blesser. Ensuite, j’ai appris les différents systèmes du corps […], les différents types d’exercices, et comment les intégrer au travail de chaque système. J’ai aussi beaucoup étudié la nutrition, et compris que l’activité physique aide beaucoup à gérer le stress.

LR : Que pensez-vous que les étudiant.e.s peuvent mettre en place pour améliorer leur condition physique ? 

SD : Avec les étudiant.e.s, on regarde avant tout la posture ; il y a tellement de problèmes qui viennent de ça. Si on regarde toujours un écran, le cou peut faire mal, ce qui peut mener à des tensions, et à un mal de tête désagréable. Les hanches, avec une posture assise, peuvent être trop serrées, et causer des problèmes de dos, de genoux, de tête, ou même d’épaules. D’autres problèmes plus graves peuvent suivre si nous restons mal positionné.e.s devant un écran […]. C’est vraiment la posture que j’encourage à travailler en priorité.

Je conseille aussi d’intégrer des petits exercices de quelques minutes à faire toutes les deux heures. Avec le stress ou les examens, je sais que ce n’est pas toujours évident de trouver le temps de faire de l’exercice. Mais il suffit de se mettre des petits rappels sur son téléphone pour se lever, s’étirer les jambes, et faire des squats pour s’étirer les hanches régulièrement. Par exemple, tu peux te dire : « à chaque fois que je me lève, je vais faire cinq squats pour m’étirer », ou n’importe quel autre étirement dont tu estimes avoir besoin.

Il faut aussi s’assurer que, si l’on travaille à la maison, sa chaise soit ergonomique. S’installer sur une balle de yoga, ou bien travailler debout une heure par jour peut vraiment aider le corps. Il y a différentes manières de changer les choses […], et tu peux toujours trouver quelque chose qui fonctionne avec tes habitudes. 

LR : Quelles sont les habitudes que vous adoptez personnellement pour assurer votre bien-être ?

SD : Je m’engage à réaliser trois sessions d’exercice par semaine : le mardi, le jeudi et le dimanche. Je les note dans mon agenda, et je planifie mes exercices le jour d’avant, comme ça je n’ai pas pas d’excuse [pour ne pas les faire] ! Ce temps est exclusivement consacré à mes exercices.

Avant la COVID-19, j’essayais aussi d’organiser des activités en groupe avec des ami.e.s. Aller prendre une marche dehors par exemple, une heure ou deux, ou faire des randonnées l’été […]. J’aime être en extérieur, ça me motive beaucoup.

LR : Pour quelqu’un qui veut commencer, quelle serait donc selon vous la mentalité à adopter pour se mettre au sport ?

SD : [Avec mes études, j’ai] appris à bien définir et intégrer les exercices qui me conviennent le mieux dans ma vie […]. Quand je travaillais comme entraîneuse, on me demandait souvent : « qu’est-ce que je devrais faire ? », et si je répondais d’aller soulever des poids, la personne semblait déçue. En fait l’important, c’est vraiment de trouver ce que tu peux et ce que tu veux intégrer dans ta vie.

Parfois, on fait des exercices que l’on aime moins parce qu’on sait que ça va aider. Moi, par exemple, je n’aime pas vraiment le yoga. J’essaie d’en faire au moins une fois par semaine, mais pas tout le temps. Je préfère me concentrer sur ce qui me fait vraiment du bien, comme aller dehors.

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