– Par Mylène Charrette –

La section 2626 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP2626), en partenariat avec la Graduate Student’s Association – Association des étudiant.e.s diplômé.e.s (GSAÉD), avaient, pour l’occasion, mis sur pied une programmation comportant plusieurs activités.

Pour la première édition de la Semaine de mobilisation, les organisateurs avaient choisi comme thème « La grève dans le mouvement syndical ». L’idée derrière ce thème consistait essentiellement à pousser les gens à réfléchir sur la place qu’occupe actuellement la grève comme moyen de mobilisation. Les étudiants de 2^e et 3^e cycle ainsi que les membres du syndicat représentaient la population principalement ciblée par cette initiative.

Taiva Tegler, commissaire à l’externe de la GSAÉD, considère néanmoins qu’il était important que les étudiants du 1^er cycle y participent : « Plusieurs enjeux et thèmes soulignés par la Semaine de mobilisation touchent directement ou indirectement l’ensemble de la communauté universitaire ». Cette semaine avait donc comme objectif de « mobiliser les étudiants autour d’enjeux importants, de promouvoir les valeurs syndicales sur le campus et de rejoindre les membres dans une entreprise de visibilité concentrée », révèle Julie Perreault, vice-présidente du SCFP 2626.

Un thème, plusieurs activités

Les diverses activités planifiées au cours de la Semaine de mobilisation visaient essentiellement à éduquer, organiser et partager. Des panels, une soirée cinéma, une chasse au trésor, une séance de formation et le lancement du livre Les nouveaux visages du nationalisme conservateur au Québec en constituaient quelques-unes. Certaines d’entre elles permettaient également aux étudiants de découvrir quels sont les services offerts par le SCFP2626. « Plusieurs étudiants signant des contrats d’assistant en enseignement ignorent par exemple qu’il font partie d’un syndicat qui est là pour les aider et dans lequel ils peuvent s’impliquer », regrette Julie Perreault, la vice-présidente du SCFP2626.

L’exemple québécois : une source d’inspiration

La province de Québec a été secouée par le mouvement étudiant le printemps dernier et Mme Perreault n’y est pas indifférente : « Le mouvement étudiant québécois nous a montré un bel exemple de la force des mobilisations l’an dernier. C’est la coopération, le partage et l’auto-éducation qui ont permis aux étudiants du Québec d’obtenir gain de cause dans leurs dernières luttes. »

Reste à savoir maintenant si ce syndicat appuierait un tel mouvement de protestation sur le campus de l’U d’O. Mme Perreault s’est faite avare de commentaires à ce sujet : « Nous croyons qu’une mobilisation est possible à terme sur le campus de l’Université et le SCFP2626 souhaite travailler en ce sens. Toutefois, ce serait évidemment à nos membres de décider la position du syndicat. »

Une discussion publique portant sur les changements à venir dans la Constitution aura lieu mardi, le 9 octobre 2012, à 17h30, dans la Salle du sénat TBT 083).