– Par Léa Papineau-Robichaud –

Camille Pauck-Therrien s’est blessée à la tête lors du match contre les Martlets

Les Gee-Gees ont encaissé une sixième défaite consécutive samedi en s’inclinant 4-0 contre les Martlets de l’Université McGill.

Malgré un score final grandement en faveur de McGill, le Double-G a tout de même joué un fort match. « Je pense qu’on a quand même bien joué durant les 60 minutes du match. Je ne pense pas que l’on mérite ce sort-là. Ils ont une équipe avec des joueuses naturelles qui te font payer pour les erreurs que tu fais. Il faut leur donner le crédit », a lancé Yanick Evola, l’entraîneur-chef de la formation, après le match.

Un premier but qui fait mal

L’équipe locale a pu profiter très tôt d’un avantage numérique, puisque la défenseuse des Martlets, Adrienne Crampton, a reçu une punition pour mise en échec dans la toute première minute de jeu. Les Gee-Gees ont aussitôt pris possession de la zone adverse pour y rester un moment, même une fois la punition terminée. C’est après le premier but de McGill, à la cinquième minute de jeu, que les Martlets ont commencé à vraiment dominer le Gris et Grenat. Dix minutes plus tard, la Machine rouge a touché le fond du filet une deuxième fois, même si Ottawa se défendait très bien, elles qui ont même orchestré quelques belles occasions de marquer.

Un avantage numérique peu payant

La deuxième période, les Gee-Gees l’ont passée en grande partie en avantage numérique. Gabrielle Davidson de McGill a reçu une punition majeure pour mise en échec et une extrême inconduite de partie après avoir frappé l’attaquante portant le numéro 18 dans le Double-G, Camille Pauck-Therrien. Cette dernière a d’ailleurs mis beaucoup de temps avant de se relever. L’entraîneur n’a pas voulu donner de détails sur l’état de sa joueuse, mais elle ne faisait pas partie de l’alignement le lendemain à Concordia.

Malgré un long avantage numérique, Ottawa n’a pas réussi à déjouer la gardienne adverse et c’est plutôt McGill qui a profité d’un court avantage numérique pour surprendre une troisième fois la gardienne ottavienne, Cassie Séguin.La troisième période a été un peu plus serrée, mais les Martlets ont tout de même trouvé le moyen de compter un quatrième but, plantant un dernier clou dans le cercueil des Gee-Gees.

Manque d’offensive

L’équipe ottavienne est encore jeune: 18 joueuses sont en première ou deuxième année. De plus, trois des meilleures attaquantes de l’équipe sont présentement blessées. Le Double-G n’était donc pas à son meilleur samedi après-midi. « C’est sûr que des joueuses qui sont jeunes ont moins d’expérience que des filles de cinquième année, mais ce n’est pas une excuse. On les a choisies pour des raisons, ces recrues-là », a expliqué l’entraîneur-chef. « Je crois qu’il faut améliorer l’aspect offensif de notre jeu », a ajouté la défenseuse recrue, Maude Laramée. « Il faut compter plus de buts, installer le jeu en zone offensive et créer des revirements en notre faveur. On travaille beaucoup notre offensive dans les pratiques, mais je pense que ça prend un peu de temps d’adaptation avant de commencer à faire plus de buts »

La formation de Yanick Evola jouait à Concordia le dimanche suivant. Les Gee-Gees y ont remporté le premier match. Après avoir réussi à égaliser la marque en troisième période, le Double-G a réussi à gagner le match en prolongation grâce à un but de Fannie Desforges, son deuxième dans le match. Alicia Blomberg et Janie Paquette ont aussi marqué pour le Gris et Grenat.

Les Gee-Gees affronteront les Martlets de nouveau dimanche prochain au Complexe sportif Minto à 14 h.