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Sports et bien-être

Bilan de l’année sportive avec Luc Gélineau

Web-Rotonde
7 avril 2014

sport– Par Louis-Charles Poulin –

Des progrès dans les différentes équipes des Gee-Gees, de nouvelles installations sportives et la suspension du programme de hockey masculin, voilà ce qui résume la saison sportive 2013-2014 de l’Université d’Ottawa (U d’O). Le directeur du Service des sports, Luc Gélineau, fait un retour sur ces évènements ayant marqué l’année.

D’entrée de jeu, M. Gélineau fait un constat positif de la performance des Gee-Gees. « Pour l’ensemble des équipes, je pense que la progression a été très positive. Si on regarde le nombre de fois que nos équipes ont été classées dans les dix premières au pays, c’est probablement une année record », indique le directeur du service sportif, faisant entre autres référence à l’équipe de soccer, à l’équipe de volleyball et à l’équipe masculine de basket-ball. Il se dit également content de la reconstruction qu’a faite l’entraîneur de football avec son équipe. Pour ce qui est du basket-ball féminin, il trouve que l’équipe a bien performé, surtout qu’elle a dû composer avec de nombreuses blessures. Enfin, M. Gélineau croit que les équipes des Gee-Gees peuvent encore se surpasser dans les années à venir.

« Le défi est d’obtenir des podiums »

« On progresse vers le haut et maintenant, le défi est d’obtenir des podiums », mentionne M. Gélineau. Il mise sur le programme de reconnaissance nationale implanté l’année dernière pour accroître le nombre de podiums des Gee-Gees. Ce programme priorise le financement des deux équipes de basket-ball, de soccer et de football pour une période déterminée. Il espère que dans le futur, des résultats positifs découleront des investissements apportés à ces équipes. « Pour vraiment évaluer, il va falloir encore quelques années supplémentaires », explique M. Gélineau. Il précise que « recruter quelqu’un et le développer prend à peu près quatre ans », donc l’influence du programme de reconnaissance nationale ne sera pas visible avant quelques années. Selon le directeur du Service des sports, l’une des contraintes des équipes interuniversitaires de l’U d’O est qu’elles ont de la difficulté à conserver ses athlètes pour une période de cinq ans. Il explique que de nombreux athlètes perdent des années d’éligibilité parce qu’ils proviennent du système d’éducation québécois ou parce qu’ils viennent à l’U d’O à un âge avancé pour faire une maîtrise ou un doctorat. « On n’a pas beaucoup de joueurs d’ancienneté et il faut composer avec ça. On espère qu’avec le programme de reconnaissance on va peut-être avoir des gens qui vont rester plus longtemps, mais ça va prendre quatre ans avant de le savoir », souligne–t-il.

La suspension du programme d’hockey masculin

Les allégations d’agression sexuelle qui pèsent sur certains joueurs de hockey masculin ont été un sujet chaud au cours des dernières semaines. Même s’il s’agit d’un sujet incontournable, Luc Gélineau aurait bien préféré éviter ce sujet à l’heure de faire le bilan annuel. Selon lui, ce scandale a nui à l’image de « l’ensemble des Gee-Gees ». Il soutient que la suspension du programme était la meilleure chose à faire dans les circonstances. « On n’aurait pas pu suspendre un individu, parce que ça aurait eu le même effet que de dire qu’il est coupable et ce n’est pas à nous de déterminer ça parce qu’on n’est pas des policiers », affirme M. Gélineau. Selon lui, il était important de protéger l’intégrité de chaque individu en suspendant l’ensemble de l’équipe. Le représentant du Service des sports se dit préoccupé par rapport à l’avenir du programme de hockey masculin. « Ce qui est inquiétant, c’est qu’il n’y a pas eu de recrutement et qu’il faut rebâtir cette équipe », déplore celui qui ne sait toujours pas quelles seront les conditions pour ramener le club et la façon dont ce sera fait. « Quand il y a des incidents comme ça, c’est toujours très difficile. J’ai appris que dans une université, lorsqu’il y a un évènement comme cela, si on fait bien les choses, on en finit plus fort à la fin », soutient M. Gélineau. Il ajoute que lorsque la situation sera complètement réglée, il y aura des réflexions à faire sur la façon de gérer un tel incident dans le futur.

« On réussit à opérer le dôme »

Sur une note plus positive pour le Service des sports, l’U d’O s’est offert un dôme pour recouvrir le terrain synthétique du campus Lees au cours de la dernière année. « Ces structures sont là pour l’ensemble des étudiants, puisque autant les sports intra-muros qu’interuniversitaires en bénéficient », explique M. Gélineau. Le directeur du Service des sports mentionne que ces nouvelles installations ont été populaires auprès des étudiants. « Lorsqu’on a fait les inscriptions pour les équipes de soccer pour jouer dans le dôme, en cinq minutes on a eu 65 équipes qui se sont inscrites », souligne M. Gélineau en disant qu’il recevait beaucoup de commentaires positifs des utilisateurs de ces infrastructures. Le nouveau terrain a également permis à l’équipe de football des Gee-Gees de disputer ses matchs sur le campus. Luc Gélineau souligne qu’il y avait « beaucoup d’atmosphère » lors des matchs de football présentés au campus Lees, notamment lors du Match Panda.

Pour finir, le Service des sports n’a pas prévu de changement significatif ou une nouvelle installation sportive prochainement. « Pour l’année prochaine, ce sera surtout de mettre en application la direction qu’on a déjà entamée », affirme M. Gélineau.

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