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Par Frédérique Mazerolle

Le mois de janvier sera décidément une période bien chargée pour les membres du Conseil d’administration (CA) de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) qui devront à assister à quatre réunions dans les trente prochains jours. À l’ordre du jour de la rencontre du 11 janvier dernier : comités à remplir, élections à venir et rapport du contrôleur général à débattre. La Rotonde vous en offre le compte-rendu.

En raison de la démission de plusieurs membres du CA, des élections ont dû être organisées afin de pourvoir les postes vacants dans certains comités. Le Comité des élections aura suscité l’attention de plusieurs membres, dont Roméo Ahimakin et Morissa Ellis, respectivement président et vice-présidente aux affaires d’équité de la FÉUO.

La volonté de rendre les élections plus accessibles aux étudiant.e.s était une priorité pour Ahimakin comme pour Ellis. « J’aimerais m’assurer que les élections deviennent plus accessibles pour les étudiants qui veulent se présenter de façon indépendante », a affirmé la vice-présidente à l’équité.

Ahimakin a dès lors avoué qu’il ne briguerait pas un second mandat en tant que président de la Fédération.

Rapport du contrôleur général : tensions autour de la table

Certes, les nominations aux divers comités ont provoqué bien des débats le 11 janvier dernier. Cependant, si un point à l’ordre du jour a suscité l’émoi, il s’agit bien du rapport du contrôleur général, qui a notamment mis en lumière les dépenses douteuses et l’absentéisme de certains membres de l’exécutif féuosien.

Par ailleurs, si seuls le vice-président aux communications, Francesco Caruso, et le vice-président aux finances, Rizki Rachiq, ont tiré bénéfice de l’entièreté de leurs 15 jours de congé payé, il fut noté que des membres de l’exécutif auraient dépassé cette limite. L’usage de certains médias sociaux, dont Snapchat, a été utilisé comme preuves à conviction.

Suite à la présentation du rapport, la proposition d’aller en huis clos a dès lors divisé les membres du CA. Pour une première fois depuis le début de son mandat, le président Roméo Ahimakin s’est vivement opposé à cette proposition et a même déclaré que « les étudiants [méritaient] de savoir ce qui s’est réellement passé ».

À l’opposé, le vice-président aux affaires sociales, Hadi Wess, ainsi que la vice-présidente aux affaires universitaires, Vanessa Dorimain, se sont dits mal à l’aise de devoir parler de leur vie privée devant les non-membres du CA. Suite à un vote serré, la réunion s’est poursuivie en huis clos.

Au retour, le président a encore une fois « supplié les membres de demander à ce que ce rapport soit étudié devant le Comité disciplinaire ». Des accusations de biais et de négligence professionnelle de la part du contrôleur général ont été relevées par certains membres de l’exécutif. Tanner Tallon a ensuite confirmé au public qu’il se présenterait au poste de vice-président aux finances aux prochaines élections générales de la FÉUO.

La discussion quant aux sanctions possibles a été reportée à la prochaine réunion du CA, qui a eu lieu le 15 janvier à 13 h.