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Arts et culture

Danse et vidéo, et si on les combinait?

Culture
27 novembre 2017

Par: Gabrielle Lemire, Cheffe Arts et culture

 

L’interdisciplinarité gagne sa place sous les projecteurs alors que la scène artistique accueille des mouvements de création innovateurs. Le vendredi 17 novembre dernier, l’événement On view: Dance on Screen se tenait au studio de la Cour des arts au 2 rue Daly. Le Conseil des arts d’Ottawa a présenté des courts-métrages mettant en valeur la symbiose entre la danse et les techniques de vidéo.

 

Le Festival Cinédanse

Le renouvellement des bâtiments de la Cour des arts et de la Galerie d’art d’Ottawa permettra au Festival de s’approprier les nouveaux espaces au printemps 2018. Sylvain Bleau, le directeur du Festival Cinédanse de 2018, mentionne que la danse appartient à tous. La danse devient un moyen de divertissement assez dispendieux, mais « quand on l’imagine avec des moyens moins coûteux et qu’on le transpose au goût du jour, le médium devient plus attrayant ».

Les vidéastes participant à la soirée ont présenté chacun un court-métrage dans lequel la symbiose entre la caméra et le danseur ou la danseuse était à l’honneur.

Des bourses méritées

La jeune vidéaste Yasmine El Mansouri, étudiante en communication, a remporté pour son court-métrage le Prix pour les jeunes artistes du Conseil des arts d’Ottawa de 2017 lors de la soirée. Son oeuvre En kâ danse, portant sur la diversité culturelle au Canada, mettait en scène des danseurs lors des célébrations du 150e anniversaire du Canada.

Le comité Bourses Tontine a également remis une bourse d’une valeur de 600$ à Izabel Barsive, dont le film mettait en valeur une danseuse transgenre.« On prend notre argent personnel et on donne deux bourses par année. C’est vraiment pour aider les femmes qui font des projets de création et communautaires », explique Sylvie Vaillancourt, représentante du comité.

Ce genre d’initiatives de financement témoigne de la volonté à valoriser les créations innovatrices des femmes. L’exploration de la technologie actuelle à travers la danse s’inscrit dans la ligne de mire des projets créatifs que Bourses Tontine et le Festival Cinédanse valorisent. Bleau indique qu’il faut répondre aux besoins du public, « la danse n’est pas seulement de faire des prouesses, mais les gens doivent se reconnaître dans ce qu’on fait ».

Une combianaison d’approches

Camille Boily-Lavoie, étudiante en communication et elle-même ballerine, affirme que « plusieurs artistes utilisent la danse numérique comme moyen d’expression. Même si on a les meilleures capacités au monde, il faut savoir s’adapter aux nouvelles technologies et les incorporer dans notre art ». Le travail d’Izabel Barsive, professeure de l’Université d’Ottawa, inspire des étudiant.e.s comme Boily-Lavoie et El Mansouri à combiner les médiums. L’interdisciplinarité de l’exploration du mouvement de l’esprit d’une danseuse à travers le filtre d’une caméra digitale pinhole, proposée par Barsive, cadre bien avec la programmation du Cinédanse de 2018. Le Festival aura lieu du 18 au 22 avril 2018 à la Cour des Arts.

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