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Arts et culture

Confessions of a Modern Day Penguin: Les confessions de Daniel Mark Patterson

Culture
28 septembre 2015

Par Lissa Léger

La semaine dernière, la salle de classe 342 du pavillon Lamoureux s’est prêtée au jeu afin de donner place aux mots de l’auteur et slameur Daniel Mark Patterson.

Patterson a écrit ce texte il y a quatre ans et c’est après trois tentatives de collaboration qu’il a rencontré Golbon Moltaji, avec qui il a décidé d’approfondir l’aventure de ce texte. Moltaji, originaire de l’Iran, est une artiste visuelle et une étudiante au doctorat à l’Université d’Ottawa.

Ce projet indépendant a voulu se démarquer par sa forme et son propos. Le duo a rencontré plusieurs défis, surtout en lien avec l’organisation d’un projet indépendant, comme la recherche et la location d’une salle de représentation. Les coûts sont souvent, dans ce type de projet, ce qui viennent mettre un frein à l’évolution des choses. N’étant que deux pour assumer de nombreuses tâches, la charge de travail devenait considérable, plus précisément pour ce qui avait trait à la promotion du projet, alors encore au stade embryonnaire. L’anonymat est parfois un ennemi redoutable.

L’ambiance du 342 avait un besoin criant de théâtralité. Les néons de la salle de classe agissaient comme seule source de lumière pour l’entièreté de la présentation, ce qui ne permettait pas, pour le spectateur, d’effectuer un plongeon franc dans la fiction. Cependant, l’espace épuré autorisait à la plume de l’auteur à se faire entendre.

La qualité d’écriture résonnait dans un récit autobiographique. Patterson, un habitué de la scène bouillonnante du slam, a voulu raconter son histoire personnelle par l’entremise du théâtre. Le texte raconte l’histoire de Daniel et de son passé familial abusif qui influence ses relations avec les autres mais qui a eu un réel impact sur sa quête de l’amour. Le récit englobe les aventures du protagoniste depuis l’adolescence jusqu’à la trentaine, où Moltaji interprète les nombreux personnages auxquels il doit faire face dans cette quête de compréhension envers les femmes et l’amour. La force principale du texte réside dans le potentiel de se reconnaître personnellement avec le personnage de Daniel.

Prochaines représentations : du 8 au 10 octobre, à la Platform Art Gallery

 

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