– Par Meghan Fitzpatrick –

Dans le cadre du mois de l’histoire des noirs, l’école secondaire publique De La Salle accueillait l’artiste YAO, en partenariat avec l’UNESCO.

Un aperçu historique

Le Conseil des écoles publiques de l’Ontario, en partenariat avec l’UNESCO, a organisé un concours dans le cadre du mois de l’histoire des noirs. « On a fait un concours qui était pour les élèves de la 6^eme année à la 12^eme année », a expliqué  Abdi Bileh, coordonnateur du concours « Qui sait, gagne! ». « C’était pour sensibiliser les jeunes au mois de l’histoire des noirs, par rapport à des personnages, des lieux et des évènements historiques qui ont rapport avec les personnes de descendance africaine. » Dans l’auditoire on trouvait plusieurs membres de l’UNESCO ainsi que des représentants de certaines ambassades africaines, incluant le Rwanda et le Ghana.

Le concours était centré sur un film présenté par l’UNESCO, appelé La route des esclaves – estime de la résistance. Le film a été présenté à tous les étudiants du Conseil des écoles publiques de l’Ontario pour démontrer la contribution des personnes de la descendance africaine en Amérique du Nord. Les élèves ont présenté des contes et des histoires afin de faire découvrir les cultures noires. Ces contes reflétaient aussi l’importance des leçons qu’on peut tirer de ces contes africains.

Concert de YAO

YAO, artiste multidisciplinaire ivoirien, était présent avec les membres de son groupe. Pour la soirée il a fait une prestation acoustique de flûte, guitare, basse, et violon. Il a joué quatre chansons dont trois de son premier album et un remix crée spécialement pour la soirée.

«Je viens d’une culture où on dit qu’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va, mais aussi pour mieux apprécier où est-ce que nous sommes,», a-t-il avancé pour expliquer son attachement à l’engagement dans le mois de l’histoire des noirs. « Pour moi, c’est très important ce genre d’évènement, non-seulement pour donner la chance aux jeunes de connaitre leur histoire, de savoir d’où ils viennent, mais aussi comprendre certains aspects de leur propre personne ou leur propre famille. »

Les festivités de la soirée tournaient autour du mois de l’histoire des noirs, un évènement crée pour célébrer les contributions des Noirs à l’histoire universelle et combattre le racisme et les préjugés de la société. « La nouvelle génération a la chance de pouvoir affirmer son identité noire très facilement. Mais il y a l’histoire qui vient avec ça », a commenté YAO en faisant le point sur la situation de la communauté noire. « On pense à Martin Luther King comme si c’était loin, mais ce n’est pas si loin que ça, moins de 50 ans pratiquement! Et quand on pense que la majorité des pays africains ont eu leur indépendance autour de 1960… »