Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Musique : Balade sur la Baie Georgienne

Culture
21 mars 2016

Par Myriam Bourdeau-Potvin

En prévision de leur passage à Ottawa le 26 mars prochain, le duo de voix féminines Georgian Bay a discuté avec La Rotonde. Accompagnées de la franco-manitobaine Rayanah et de leur ami et guitariste Neil Whitford, elles débutaient leur tournée de promotion cette semaine suite au lancement de leur plus récent album le 8 mars dernier.

Patience

Enregistré dans sa totalité en une semaine, Patience regroupe six chansons bilingues agrémentées de paisibles transitions. Comme l’enregistrement s’est déroulé dans la région de la baie Georgienne, certains sons en sont directement extraits. On y entend entre autres le chant nocturne des criquets. « C’était un soir, après avoir passé la journée en studio », raconte Kelly Lefaiv. « Neil a eu l’idée de mettre un microphone dehors. Ce sont vraiment les criquets de l’extérieur du studio qu’on entend! »

En plus de les suivre en tournée, Neil Whitford a participé au processus de production de l’album du début à la fin. Lefaiv note d’ailleurs qu’elle « joue le violon et Joelle [Westman] joue la guitare, donc à deux ça sonne un peu folk. Mais avec la guitare électrique [de Neil], ça ajoute des couleurs! »

Voyage musical

La violoniste ne cache aucunement son désir de faire voyager son public. « On a décidé de présenter notre album en entier pour commencer. On ne va pas du tout parler entre les chansons; elles seront interprétées avec les transitions [originales]. On va essayer d’amener les gens qui nous écoutent en voyage avec nous et les faire imaginer ce qu’ils entendent. » Les mélodies de Georgian Bay évoquent effectivement des paysages pittoresques avec leurs sonorités de folk progressif ponctuées d’éléments organiques.

« On a essayé d’apporter des sons naturels de la Baie Georgienne sur l’enregistrement et de les marier avec notre son musical », ajoute la musicienne. « Cet album-ci, on a pu trouver un son plus uniforme, qui nous représente mieux. Le premier album a été fait dans un délai de temps un peu plus limité. » De fait, elles avaient reçu des subventions pour la réalisation d’Horizon, leur premier album, ce qui leur a imposé une date limite précipitée. « Avec le nouvel album, le processus a été beaucoup plus relaxe. On a pris le temps de développer le son qu’on voulait et ça a donné une meilleure représentation de ce qu’on veut dire et du son qu’on veut partager », conclut-elle.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire