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Sports et bien-être

Où sont-ils rendus? L’année des anciens en revue

Dawson Couture
10 avril 2017

Sports

Par Philippe Marceau-Loranger – Chef du pupitre sports

En cette année 2016-2017, plusieurs ancien.ne.s Gee-Gees ont su se démarquer aux quatre coins du globe. La Rotonde vous présente un florilège des moments les plus marquants.

Juillet 2016 : Irene Patrinos (2011-2016) et Dria Bennett (2011-2016) remportent la médaille d’argent avec le Canada au championnat mondial universitaire de rugby, présenté à Swansea au Pays de Galles.

Aout 2016 : Natasha Watcham-Roy (2009-2013) : La joueuse de rugby a eu la chance de participer aux Jeux de Rio l’été dernier, alors que le rugby féminin à sept faisait ses grands débuts à titre de sport olympique. Watcham-Roy a fait partie de la formation canadienne qui a remporté la médaille de bronze face aux Britanniques.

Oluwasegun Makinde (2009-2013) et Sekou Kaba (2012-2014) : Même s’ils n’ont pas vu d’action à proprement parler, les anciennes gloires de l’équipe d’athlétisme ont réussi à se tailler une place au sein de l’équipe canadienne d’athlétisme aux Jeux de Rio.

Novembre 2016 : Brendan Gillanders (2009-2014), Ettore Lattanzio (2011-2015) et Brad Sinopoli (2007-2010) ont soulevé la coupe Grey avec le Rouge et Noir d’Ottawa, battant en finale les Stampeders de Calgary en prolongation, par la marque de 39 à 33. Sinopoli s’est d’ailleurs adressé à La Rotonde, afin de revenir sur cette récente conquête, ainsi que sur son parcours professionnel dans la LCF.

Avril 2017  : À l’occasion du souper Touchdown, trois anciens Gee-Gees font leur entrée au temple de la renommée du programme de football, soit Gord Weber (1985-1989), Lukas Shaver (1997-2000) et Kevin Kelly (2003-2007).

TÊTE-À-TÊTE AVEC BRAD SINOPOLI

La Rotonde : L’an dernier, tu as été intronisé au temple de la renommée du programme de football des Gee-Gees. Qu’est-ce que ça signifie pour toi?

Brad Sinopoli : C’est un élément de fierté de pouvoir faire partie de l’histoire du programme à jamais. C’était incroyable de pouvoir assister au souper Touchdown et de rencontrer tous les grands joueurs de l’histoire du programme, surtout des éditions 1975, 1999 et 2000, d’autant plus que, lorsque j’étais au secondaire, je suivais de près le SIC et je connaissais leurs noms. C’est sûr quand j’étais plus jeune, ils paraissaient plus grands que nature, et la plupart ont connu des grandes carrières dans la LCF par la suite. Il y a tellement une riche histoire de football à l’Université d’Ottawa, et, heureusement, la majorité de ces gars-là sont toujours dans les parages. Lorsque j’étais avec les Gee-Gees, c’était important de leur rendre justice afin qu’ils soient fiers du travail que j’accomplissais.

LR : Tu as entamé ta carrière professionnelle avec les Stampeders de Calgary, à la position de quart-arrière. Après avoir été libéré en 2012, tu as fait le changement au poste de receveur éloigné. Comment s’est prise cette décision?

BS : Je crois qu’il y a eu beaucoup de chance là-dedans, et je me devais de tenter l’expérience, car je savais que lorsque Drew Tate allait revenir de sa blessure, je serais libéré à nouveau. Comme l’équipe était décimée par les blessures, j’ai commencé à remplacer certains receveurs avec l’équipe de pratique, et Drew Tate m’a lancé quelques ballons, alors que je ne portais même pas de gants, et j’ai fait de bons attrapés. Puis l’année suivante, ils m’ont invité au camp d’entraînement à titre de receveur et ils m’ont dit que si je voulais demeurer au poste de quart, il faudrait que je tente ma chance ailleurs.

LR : En 2015, lorsque tu as atteint l’autonomie complète, tu as choisi de signer avec le Rouge et Noir, une équipe d’expansion qui en était à ses premiers pas. Où Ottawa figurait-elle dans ta liste de destinations potentielles?

BS : Quand Ottawa s’est vue conférer une équipe à nouveau dans la ligue, j’étais très content pour la ville. Juste de voir les changements majeurs faits au parc Lansdowne, ainsi que l’effervescence qu’il y avait dans la ville, c’était excitant. Alors quand l’opportunité s’est présentée, pour moi, c’était un rêve qui se réalisait. Souvent dans le sport professionnel, tu souhaiterais jouer à certains endroits, mais le sort en veut autrement, alors dans mon cas, j’étais très heureux que le tout soit en mesure de se matérialiser. Quand j’ai eu la chance de jouer à Ottawa en tant que visiteur, j’ai été submergé de bons souvenirs datant de mon passage avec les Gee-Gees, et c’est là que j’ai su que je voulais y retourner.

LR : La coupe Grey que tu as remportée en 2016 était ta deuxième, par contre, tu as joué un rôle de premier plan lors de celle-ci, comparativement à celle de 2014 avec Calgary. Comment compares-tu ces deux championnats?

BS : C’est sûr que celle de 2016 est plus significative, car j’étais plus impliqué dans sa conquête. Ce qui est drôle du football, c’est que si tu es blessé ou rayé de la formation en finale, tu fais partie de l’équipe, mais en même temps tu ne sens pas que tu en es partie intégrante, car tu n’es pas sur le terrain à prêter main-forte à tes coéquipiers. Cette année, on a vraiment vécu quelque chose de spécial, surtout l’équipe de receveurs qui était tissée serrée. Il y a aussi le fait qu’on s’était incliné lors de la finale en 2015, et on se considérait chanceux que tous les gros morceaux de notre attaque soient de retour pour une 2e saison d’affilée. Durant l’année, on savait que ce serait peut-être notre dernière chance de remporter les grands honneurs ensemble, donc qu’il fallait saisir cette opportunité.

LR : On dit souvent que l’année suivant un championnat peut être difficile, car certains joueurs peuvent être moins affamés. Par contre, le match de la coupe Grey se tiendra à Ottawa en 2017. À quel point êtes-vous motivés à répéter l’exploit, cette fois à domicile?

BS : On est très déterminés, surtout avec tout le soutien qu’on reçoit dans la ville. Ça va être tout un évènement d’avoir le match de la coupe Grey à domicile. Si on pouvait s’y rendre, ce serait la chance d’une vie, de pouvoir tenter de la remporter devant nos partisans. En jouant à Toronto en 2016, ça ressemblait beaucoup à un match à domicile, car un grand nombre de nos partisans avaient fait le voyage. Juste le fait d’avoir vécu la parade des champions, et de voir l’enthousiasme des gens d’Ottawa durant la saison morte, ça nous motive d’aller en chercher une 2e consécutive.

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