Par Frédérique Mazerolle — rédactrice en chef
Une conférence libertaire cause controverse à Toronto
The Varsity, Université de Toronto
Une conférence organisée par Students in Support of Free Speech, un club étudiant de l’Université de Toronto en collaboration avec Generation Screwed, la branche estudiantine de la Fédération canadienne des contribuables aura causé tout un cirque le 4 février dernier. Une trentaine d’étudiant.e.s, dont la vice-présidente aux affaires universitaires de la Fédération étudiante de l’U de T, Cassandra Williams, ont décidé de manifester contre la présence de certains conférenciers, dont Ezra Levant, éditeur chez Rebel Media, et Jordan Peterson, professeur de l’U de T s’étant fait connaitre en exprimant son opinion sur l’usage excessif du politiquement correct sur les campus. En raison du nombre important de manifestant.e.s, la conférence a finalement été annulée.
Une assurance maladie qui paie tout, même la pilule abortive
The Aquinian, Université St. Thomas
La pilule abortive Mifegymiso sera maintenant couverte par le régime d’assurance maladie de l’Université Saint-Thomas, en raison de nouveaux changements aux politiques du fournisseur Campus Trust. Ayant le sceau d’approbation de Santé Canada depuis juillet 2015, cette pilule hybride entre Mifepristone and Misoprostol, peut être prise jusqu’à 49 jours suite au début d’une grossesse, bien qu’elle soit tout de même sujette à la loi provinciale. La décision a été prise par le Conseil d’administration de l’Université, alors que la pilule en question commence tout juste à être distribuée légalement. Les étudiantes qui sont sous le régime d’assurance maladie de l’institution néobrunswickoise pourront ainsi éviter de payer près de 10 000 $ de leurs poches.
Une semaine d’étude bien méritée … en automne 2018
The Gauntlet, Université de Calgary
Malgré les années de mobilisation de la part de la population étudiante, celle de l’Université de Calgary devra attendre à la rentrée 2018 avant de bénéficier d’une semaine de lecture durant le semestre d’automne. Un groupe de travail a effectivement été créé afin d’étudier la question et la vice-présidente aux affaires universitaires de la Fédération étudiante de l’Université, Alicia Lunz, y occupera un siège. L’Université de Calgary, qui a déjà mené un sondage en 2014 dont les résultats indiquaient que 60 % de la population sondée était en faveur de la semaine de lecture d’automne, se rejoindra à l’Université de la Colombie-Britannique et l’Université de Victoria, qui sont également dans le processus d’implémentation du même projet.