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Arts et culture

À la recherche de bénévoles pour un campus plus vert

Emmanuelle Gauvreau
25 janvier 2024

Crédit visuel : Nisrine Abou Abdellah — Directrice artistique 

Article rédigé par Emmanuelle Gauvreau — Cheffe du pupitre Arts & culture

Plusieurs mesures sont prises à l’Université d’Ottawa (U d’O) pour promouvoir le développement durable. Comment le campus parvient-il à maintenir des approches écologiques à même son écosystème ? Cela serait principalement possible grâce aux bénévoles, et plusieurs sont recherché.e.s pour cet hiver.

Comme le confirme Holly Gordon, agente principale au Bureau du développement durable, le projet Campus zéro déchet, la Gratuiterie, les Éco-ambassadeurs, le projet « C’est règlé » ainsi que le Conseil de la durabilité sont actuellement à la recherche de personnes prêtes à s’investir bénévolement pour promouvoir la durabilité sur le campus.

Qu’implique chaque occasion de bénévolat ?

Chacune contribue à atteindre les aspirations du Bureau du développement durable, qui ne sont pas si loin de celles des « grandes villes », soulève Gordon. Cela suppose de faire du campus un lieu « sans déchets et neutre en carbone », en plus de contribuer à la sensibilisation à différents enjeux écologiques auprès de la population estudiantine et du personnel. « Les bénévoles sont essentiels à son amélioration », insiste Gordon.

Pour le projet Campus zéro déchet, un travail de concert est effectué auprès de la coordinatrice du recyclage du campus, mentionne Gordon. Cela implique de faire une « vérification des déchets » tout en « améliorant la communauté étudiante », informe-t-elle. Cet engagement intensif d’une durée de 30 heures dans la semaine du 19 au 23 février 2024 permettra aux participant.e.s d’en apprendre davantage sur le processus d’élimination des déchets, selon l’agente.

Pour la Gratuiterie, située non loin du restaurant Father & Sons, les bénévoles ont entre autres la tâche de « vider le bac à dons », qui serait toujours plein, ainsi que de « laver les vêtements », « placer les dons dans le magasin » et « trier quelles choses sont acceptables », élabore Gordon. L’organisme qui fournit aux étudiant.e.s des accessoires et des vêtements gratuits à longueur d’année requiert deux à trois heures de travail par semaine de la part de chaque bénévole, continue-t-elle.

Le mandat des Éco-Ambassadeurs est plus général. Celui-ci se résume, d’après Gordon, à « introduire différents aspects de la durabilité sur le campus ». Elle affirme que cela se traduit par plusieurs initiatives telles qu’encourager des « espaces verts » en contribuant à « préparer des ateliers » et à éviter la « collision des oiseaux » sur les fenêtres. Une réunion hebdomadaire a lieu tous les jeudis de 14 h 30 à 15 h 30, soulève-t-elle, et les participant.e.s sont appelé.e.s à effectuer une à trois heures de bénévolat par semaine.

Le projet « C’est règlé » a pour but d’assurer l’accès aux produits menstruels. Les bénévoles auront pour tâche de remplir les distributeurs de « produits sanitaires écologiques » dans quelques-unes des salles de bain sur le campus, poursuit-elle. Quelques coupes menstruelles gratuites seront également distribuées « en quantité limitée », continue-t-elle. Elle relate que ce projet comprend environ deux heures de responsabilités par semaine.

Pour le Conseil du développement durable (CDDD), les tâches sont encore plus diverses, conclut Gordon. Ces dernières sont de l’ordre de la promotion et la communication à l’Université, et impliquent, par exemple, de « trouver des étudiant.e.s pour représenter les facultés » ou alors de « communiquer avec l’administration des différents départements pour assurer que la durabilité est bien incorporée », souligne-t-elle. Gordon explique que les tâches correspondent à un engagement d’entre 20 à 30 heures par semestre, incluant une réunion obligatoire hebdomadaire.

Bien plus que du bénévolat

C’est d’ailleurs au CDDD que Kelly Guelcé s’implique comme bénévole. Celui qui est en première année à Telfer en fait partie depuis environ trois mois. « C’est un TED Talk qui m’a fait me rendre compte de l’importance du style de vie responsable et du développement durable », détaille-t-il.

Celui qui affirme savoir qu’il n’« arrivera pas à changer le monde » a toutefois compris que c’est par les petites actions qu’une différence est possible. Ce dernier se dit « motivé par l’envie d’amener d’autres gens » à faire comme lui, alors que « peu sont au courant de l’importance [du développement durable] ». Parmi les tâches énoncées, ce dernier s’occupe aussi d’écrire des articles pour un blogue sur le développement durable.

Ses expériences au sein du Conseil lui ont déjà beaucoup apporté, remarque-t-il. « Cela me permet de développer mes compétences en communication, faire du réseautage, cela me permet également d’élargir mes connaissances », remarque-t-il. Ce dernier spécifie qu’une vingtaine de bénévoles sont recherché.e.s au CDDD.

Il est possible de s’inscrire comme bénévole à l’une ou plusieurs des tâches mentionnées en suivant ce lien.

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