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Arts et culture

Bad Pop, un satyre de la musique populaire

Arts et culture

Par Myriam Bourdeau-Potvin – Cheffe de pupitre arts et culture

ENTREVUE

Bad Pop, groupe précédemment connu sous le nom de Hot Panda, était de passage au Bar Robo le dimanche 5 mars dernier. Le trio, composé de Chris Connelly, Catherine Hiltz et Aaron Klassen, a présenté pour la première fois à Ottawa ses mélodies indie-rock/ post-punk. La Rotonde a réussi à discuter avec les membres du groupe avant leur arrivée dans la capitale nationale.

La Rotonde : Comment avez-vous commencé à faire de la musique ensemble?

Chris Connelly : Catherine [Hiltz] et moi sommes originaires d’Edmonton. Arron [Klassen] vient de l’ile Victoria. Je jouais dans un autre groupe avec Catherine, mais une fois à Vancouver nous avons eu besoin d’un nouveau batteur. Nous avons rencontré Aaron et comme c’est un bon gars, il est devenu notre batteur!

Catherine Hiltz : Aaron et moi avons étudié la musique, mais Chris est autodidacte.

CC : C’est pour ça que je suis le pire! (rires)

LR : Qu’est-ce qui vous inspire quand vous créez de la musique?

CC : Je pense que plusieurs choses nous influencent, et ce n’est pas nécessairement directement relié à la musique. Ce n’est pas comme si on essayait de sonner comme Sonic Youth, des Beatles, par exemple. On s’inspire des spectacles d’humour, des téléséries, des films, des idées… On essaie d’intégrer des éléments qui ne sont pas nécessairement musicaux à notre musique, si on peut dire ça.

LR : Vous avez aussi gagné un prix lors des Edmonton Music Awards pour le meilleur album en 2010. Est-ce que ça a influencé votre carrière?

Chris : C’est comme la version d’Edmonton de gagner un Grammy! (rires), Mais non, honnêtement, je ne sais pas si ça aide vraiment, mais c’était définitivement très cool qu’on souligne notre travail.

LR : Pourquoi avoir choisi le thème du jeu vidéo pour votre plus récente vidéo illustrant la chanson portant le même titre que votre nom de groupe, Bad Pop?

CC : C’est un satyre d’une chanson pop, et la vidéo est un satyre d’une vidéo. C’est vraiment une chanson tongue-in-cheek [Figure de style anglophone impliquant qu’un élément est humoristique et ne devrait pas être pris au sérieux, NDLR], alors on a créé une vidéo dans la même optique. En plus, on était capable de tourner avec moins de 100 $! C’était vraiment juste fait avec des amis en tournée dans les bars de Vancouver. Je suis naturellement attiré vers l’humour satyrique, c’est parfois difficile pour moi de ne pas être sarcastique.

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