Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

Bien-être sur le campus, Lindsey Thomson: « Rendre les services plus accessibles aux étudiants »

Dawson Couture
20 novembre 2017

Par Slim Essid –  Chef du pupitre Sports

 

Comme largement élaboré lors du dernier dossier de La Rotonde, Étude sous amphétamines : les résultats à tout prix?, l’utilisation de médicaments et de stimulants pour soulager l’anxiété, déstresser et mieux se concentrer est une pratique connue sur le campus. Cette réalité prend de plus en plus de place et les responsables à l’Université commencent enfin à prendre les choses plus au sérieux. Les ateliers de bien-être se multiplient et les séances d’information sont au rendez-vous. Une des protagonistes de ce mouvement est Lindsey Thomson, ancienne étudiante de l’Université d’Ottawa, psychothérapeute, organisatrice de nombreux événements dans les prochains mois sur le campus. L’entretien que nous avons eu avec elle nous a permis d’en comprendre plus sur ce qui va se passer sur le campus…

La Rotonde: Bonjour Lindsey, quelles sont vos compétences et quel a été votre parcours ?

Lindsey Thomson: Je suis une conseillère certifiée au Canada, avec une certification obtenue au sein de l’Association des Conseillers et Psychothérapeutes du Canada. Je m’apprête à obtenir mon nouveau titre, c’est-à-dire celui de psychothérapeute autorisé par l’ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario. J’ai obtenu ma maitrîse en psychologie du counseling à l’Université d’Ottawa, j’ai aussi complété un baccalauréat spécialisé en psychologie et un autre baccalauréat en éducation. Tout ceci à l’Université d’Ottawa bien évidemment.

LR: Comment pensez-vous utiliser ces compétences à l’Université d’Ottawa. En d’autres termes, quel est votre plan d’action?

LT: En tant que quelqu’un qui a lutté contre l’anxiété pendant tout le long de ma scolarité, j’ai de l’expérience au niveau des services de santé mentale offerts par le campus. L’Université en offre beaucoup en effet, mais selon ce que j’ai vécu, j’ai dû attendre 4 mois avant de commencer à voir un conseiller. Ce n’était pas du tout facile. Aujourd’hui, j’ai commencé mon propre cabinet, et j’offre des consultations face à face ou en appel vidéo aussi. Je pense que c’est important parce que je veux offrir des services supplémentaires, additionnels, aux étudiants dans la zone du centre-ville, sans temps d’attente. Ce qui rend ma pratique unique, c’est le fait que j’adore travailler avec les étudiants et j’ai une riche expérience sur le campus comme évoqué tout à l’heure. Je connais la culture de l’Université d’Ottawa et cela m’aide à empathiser et à comprendre les défis spécifiques des étudiants sur le campus.

LR: Avec qui comptez-vous travailler sur le campus pour offrir ces services?

LT: Je suis passionnée par la promotion de la santé mentale et de l’éducation, je vais donc travailler avec l’Association des étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa (GSAÉD) pour offrir quelques ateliers durant le semestre, et deux autres ateliers durant la session d’hiver. Je travaille aussi activement avec d’autres associations pour offrir des ateliers à leurs membres. J’ai récemment établi un partenariat avec l’initiative 1/5, une fédération étudiante œuvrant pour la prise de conscience des problèmes de santé mentale. J’ai d’ailleurs très hâte de collaborer avec eux cette année !

LR: Quels seront les thèmes principaux?

LT: Pour l’instant, la GSAÉD et moi essayons de préparer des ateliers tournant autour de questions appropriées à l’expérience des étudiants gradués. Cela inclut l’amour de soi, comment apprendre à dire « non », gérer un superviseur difficile, etc.

LR: Selon vous, y a-t-il une place pour l’activité physique dans le processus d’amélioration de soi?

LT: Oui, bien sûr! Les recherches montrent que les endorphines enclenchées par l’activité physique aident à améliorer l’humeur. Aussi, que l’on aille à la salle de remise en forme (gym) ou que l’on aille faire une marche, d’autres facteurs rentrent en jeu et peuvent positivement influencer notre santé mentale. Par exemple, on peut profi­ter de cette sortie pour revoir et rencon­trer des amis que nous n’avons pas vus depuis long­temps. Inte­ra­gir et commu­niquer avec le monde exté­rieur peut aider à combattre le senti­ment d’iso­le­ment. Même si l’on ne parle à personne, être entouré de gens nous soutient. De plus, les recherches montrent également que profi­ter de l’extérieur, tirer profit des alen­tours, se connec­ter avec la nature est forte­ment relié au bien-être. Concilier sport et nature reste une combinaison gagnante. Ceci a une incidence sur notre absorption de vitamine D, connue pour combattre la tristesse. Être en contact avec le Soleil est un autre facteur à prendre en considération.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site www.rcpottawa.com et la page facebook ‘’Resiliency counseling and psychotherapy.’’

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire