TIRS DE BARRAGE
Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles
@learobi
La capitaine Érika Pouliot, affectueusement surnommée « Pou » par ses pairs, en était à sa dernière saison avec l’équipe de hockey féminin des Gee-Gees. Malgré une blessure qui a ralenti sa saison, l’attaquante garde tout de même de très bons souvenirs de son passage à Ottawa.
La Rotonde : Pourquoi as-tu choisi de venir à Ottawa?
Érika Pouliot : Quand ça a été le temps pour moi de choisir une université, il n’y avait aucune université francophone où il y avait une équipe de hockey féminin sauf à Moncton, que je trouvais trop loin. L’équipe à l’Université de Montréal n’existait pas encore et puis, j’avais entendu dire que l’U d’O était bilingue, donc c’est pour ça que je suis venue ici.
LR : Quel est ton plus beau souvenir?
EP : Je n’en ai pas juste un, j’en ai plusieurs! À ma première année, on est allée jusqu’aux championnats nationaux, à Ottawa. On perdait 5 1 après deux périodes contre l’Université St. Francis Xavier. On a remonté à 5 5. C’est allé en tirs de barrage et j’ai compté le but gagnant. Je n’avais jamais vu une remontée comme ça dans ma carrière de hockey. Un autre moment fort, c’est d’avoir battu McGill cette année en séries éliminatoires. J’en ai encore des papillons quand j’en parle. C’était vraiment un bon sentiment.
LR : Comment as-tu trouvé tes cinq années d’études à l’Université?
EP : Ça a super bien été. Je ne suis pas arrivée avec de bonnes notes scolaires à cause du cégep, mais avec tout le support que j’ai eu avec l’équipe de hockey, ça m’a vraiment aidée à augmenter mes notes de cours, à avoir des bourses. Je n’aurais jamais cru me rendre jusqu’à la maîtrise. Je suis en train de la terminer et personne ne pensait que j’allais me rendre là. Quand on veut, on peut!
LR : Quelle équipe aimes-tu affronter?
EP : C’est assurément Carleton. Chaque fois, ce sont des matchs qui n’en finissent plus! On a joué souvent en séries contre elle. L’année passée et il y a deux ans, il y a eu des prolongations de quatre à cinq périodes. On jouait jusqu’à 1 h du matin. Ce sont des moments dont je vais me souvenir. C’était une bonne rivalité et ça donnait toujours de bons spectacles.
LR : Quelle est ton équipe préférée dans la LNH?
EP : Les Canadiens. Même si ça ne va pas bien en ce moment, je suis encore une admiratrice! Mes parents ont toujours été admirateurs des Canadiens et puis je viens d’une petite ville de la Beauce, alors à moins que les Nordiques reviennent, je vais rester une admiratrice des Canadiens jusqu’à la fin de mes jours.
LR : Que prévois-tu faire à l’avenir?
EP : J’ai postulé à des emplois ici, à Gatineau et à Ottawa. J’aimerais rester impliquée dans le hockey, peut-être même avec les Gee-Gees. En fait, j’aimerais beaucoup rester impliquée avec l’équipe.