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Sports et bien-être

David Foucher : la force tranquille

Web-Rotonde
25 novembre 2013

– Par Philippe Marceau-Loranger –

Défenseur de quatrième année des Gee-Gees, David Foucher n’est peut-être pas reconnu pour ses statistiques offensives, mais son jeu défensif et ses aptitudes de leadership font de lui un incontournable pour le Gris et Grenat. La Rotonde s’est entretenue avec lui cette semaine.

La Rotonde : Qu’est-ce qui t’as amené à jouer au hockey?

David Foucher : Je crois que ça vient de la famille. Mes parents m’ont encouragé à jouer au hockey, et comme tout bon jeune québécois qui regardait le Canadien, j’ai toujours voulu pratiquer ce sport.

LR : Étant un vétéran de quatrième année, tu as connu l’ère précédant l’arrivée de votre actuel entraîneur-chef, Réal Paiement. Selon toi, quel impact a-t-il eu sur le programme de hockey masculin de l’U d’O?

DF : Il a amené beaucoup de structure sur la glace, mais aussi en dehors de la patinoire. Il fait vraiment la différence. Par exemple, quand vient le temps d’établir un plan de match, ça paraît que Réal a beaucoup d’expérience.

LR : Comment trouves-tu ta vie d’étudiant-athlète? Est-il difficile de combiner les études avec la pratique d’un sport de haut niveau?

DF : Je dirais qu’en première année c’est plutôt difficile. Avant, quand j’ai joué au niveau junior (LHJMQ), les gars allaient au Cégep ou n’avaient qu’un seul cours universitaire. Mais là, on a trois cours par session, donc c’est plus exigeant. Par contre, rendu à ma quatrième année, j’ai développé quelques trucs pour être en mesure de gérer mon temps et les examens.

LR : Tu préconises un style plutôt défensif. Crois-tu qu’on reconnaisse ta contribution à sa juste valeur?

DF : C’est sûr qu’avec le style de jeu que je joue, s’il n’y a personne qui se pointe au match, on ne saura pas si j’ai bien joué, car je suis rarement sur la feuille de pointage. J’éprouve tout de même beaucoup de satisfaction à neutraliser les attaquants adverses. Je dirais que mon style s’apparente avec celui de Josh Gorges avec le Canadien.

LR : Quelle a été la pire blessure que tu as subie durant ton parcours universitaire?

DF : J’ai eu une blessure à l’épaule qui a nécessité une opération au courant de l’été. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai manqué quelques matchs en début de saison.

LR : Tu as été élu co-capitaine par tes pairs au début de la saison. Est-ce important pour toi d’avoir un rôle de leadership au sein de ta formation?

DF : C’est sûr qu’étant donné que je suis un vétéran de quatrième année, et que l’an dernier j’étais assistant-capitaine, j’avais déjà des responsabilités sur ce plan-là l’année passée. Je trouvais ça important de continuer dans cette veine-là.

LR : Vous êtes sur une incroyable séquence de huit gains consécutifs après un début de saison très laborieux. Comment expliques-tu un tel revirement de situation?

DF : Je crois que les gars se sont vraiment regroupés. En début de saison, c’est toujours difficile de savoir comment tout va tomber en place. Il a fallu qu’on s’ajuste après quelques parties, et les gars ont vraiment été dans la même direction en suivant le plan de match à la lettre.

LR : Planifies-tu poursuivre le hockey quand tu auras quitté l’U d’O?

DF : C’est sûr que j’aimerais ça. Je ne me concentre pas trop là-dessus pour l’instant, mais je vais étudier mes options à la fin de la saison.

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