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Dernière heure : Désinvestissement des énergies fossiles avant 2023

Aïcha Ducharme Leblanc
17 février 2022

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Une dernière heure rédigée par Aïcha Ducharme-LeBlanc – Co-rédactrice en chef

Aujourd’hui le 17 février, dans un communiqué,  l’administration de l’Université d’Ottawa (U d’O) a annoncé que l’institution désinvestit d’ici 2023 la totalité de ses investissements directs du secteur des énergies fossiles. D’ici 2030, l’U d’O a l’intention de désinvestir la totalité de ses investissements indirects de ce même secteur. 

En octobre dernier, l’Université de Toronto annonçait qu’elle s’engageait à renoncer aux investissements dans les entreprises de combustibles fossiles. Pour suivre le pas, des étudiant.e.s ont milité pour que l’U d’O fasse pareil. L’Université s’inscrit dans cette tendance de désinvestissement en annonçant un retrait des investissements dans les énergies fossiles. 

Geste progressif

Ce processus s’est fait étape par étape . En 2016 déjà, l’U d’O avait annoncé un retrait progressif mais pas exclusif des investissements dans les combustibles fossiles. Un retrait total n’était pas encore envisagé, car il n’était pas considéré comme la « meilleure stratégie », selon une experte que l’Université avait consultée. 

L’Université publiait une mise à jour concernant le désinvestissement des entreprises de combustibles fossiles à la suite de la demande du Syndicat Étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) en 2019. L’U d’O a répondu, le 29 octobre dernier, que seulement 1,8 % du portefeuille d’investissement était lié aux énergies fossiles. 

Annonce attendue et espérée

Cette annonce était la suite logique des actions de l’U d’O. Le recteur de l’Université Jacques Frémont déclare qu’ «il nous faut penser aux générations futures, et agir aujourd’hui pour le climat tandis que nos gestes ont encore une portée » et que cette décision est conforme à l’ « engagement plus général d’une réduction de notre empreinte carbone sur le campus ». 

Frémont remercie également les étudiant.e.s qui ont défendu et milité pour de telles mesures. Il souligne notamment leur « exemple de leadership ».  

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