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Dernière heure : entente de principe entre l’APTPUO et l’administration de l’Université d’Ottawa

Johan Savoy
5 novembre 2022

Crédit visuel : Archives

Une dernière heure rédigée par Johan Savoy – Co-rédacteur en chef 

L’Association des professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO) et l’administration universitaire ont conclu une entente de principe, le 4 novembre en fin de journée, dans le cadre des négociations de la convention collective des enseignant.e.s. Celle-ci intervient six mois après le début des pourparlers. 

Par voie de communiqué sur son site Web, l’APTPUO annonçait ce vendredi soir avoir conclu « une entente de principe avec l’employeur pour le renouvellement de la convention collective de l’unité principale de [l’Association] et ses 2 500 membres ».

Cet accord intervient au lendemain d’un début de mobilisation des professeur.e.s à temps partiel qui avaient opté, dans un premier temps, pour une grève de zèle. 

L’Association assure avoir « été témoin d’une mobilisation sans précédent de [ses] membres » et d’une « immense solidarité » de la part des étudiant.e.s. Un effort collectif qui a permis, selon elle, d’obtenir une entente prévoyant de meilleures conditions de travail. 

Six mois de discussions 

Luc Angers, vice-président de l’APTPUO et professeur à la Faculté d’éducation, rapportait à La Rotonde en juin dernier, la volonté des enseignant.e.s d’améliorer leurs conditions de travail. Ils.elles revendiquaient notamment leur inclusion au Sénat et au Bureau des gouverneurs, l’instauration de dates d’affichages fixes des cours afin d’en améliorer la préparation et l’instauration de primes selon l’expérience. 

Face à la stagnation des discussions, l’Association avait voté au cours du même mois en faveur d’un mouvement de grève, un vote qui avait recueilli 88 % des voix. Malgré cette tentative, l’Université n’avait pas bougé, refusant de modifier les conditions de travail des professeur.e.s à temps partiel dans l’immédiat.  

Les discussions s’étaient ensuite étirées jusqu’au mois d’août, sans pour autant connaître plus de succès. L’administration avait alors menacé la communauté de l’instauration d’un lock-out de ses professeur.e.s à temps partiel, une éventuelle décision qui aurait pu perturber la reprise des activités d’enseignement lors de la rentrée académique. 

Si deux tentatives de médiation ont suivi à la fin des mois d’août et septembre, les négociations se trouvaient toujours dans une impasse au retour de la semaine de lecture de cette session d’automne. C’est dans ce contexte que les professeur.e.s à temps partiel ont décidé de hausser le ton, afin de ramener l’employeur à la table des négociations.   

L’APTPUO informe que « les dispositions de l’entente de principe ne peuvent être rendues publiques avant que le Comité exécutif du Bureau des gouverneurs et les membres de l’APTPUO ne l’aient approuvé ». Elles le seront, d’après le communiqué, à l’issue d’une assemblée générale exceptionnelle « au cours de laquelle les conditions proposées seront présentées et ratifiées par un vote ».

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