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Étudiants internationaux : quand la distance se fait sentir

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18 janvier 2020

Crédit visuel: Andrey Gosse – directeur artistique 

Par Miléna Frachebois – Journaliste

 

Les étudiant.e.s internationaux occupent une grande place dans la communauté étudiante de l’Université d’Ottawa. Durant les fêtes de fin d’année, certain.e.s d’entre eux sont rentré.e.s pour revoir leur famille ; quatre confient leur expérience à La Rotonde.

Pouvez-vous vous présenter ? 

Mathilde Augereau (M.A) : Je m’appelle Mathilde Augereau. J’ai 20 ans. Je suis dans ma troisième année en baccalauréat en sciences commerciales, spécialisé en gestion internationale. Je suis française.

Bryan Mercado (B.M) : Je m’appelle Bryan, je suis un étudiant de 20 ans de l’Université d’Ottawa. Je viens du Mexique et j’étudie la biochimie. J’ai fait toutes mes études au Mexique et puis je suis venu au Canada pour étudier à l’université. 

Youssef Zahran (Y.Z) : Bonjour, je m’appelle Youssef Zahran, j’ai 19 ans, et je suis actuellement dans le programme de gestion internationale de l’école de gestion Telfer. Je suis égyptien, mais je suis né et j’ai grandi à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Kenza Seffar (K.S) : Bonjour, je m’appelle Kenza Seffar, j’ai 18 ans, je suis en première année en études des femmes et en sciences politiques et je viens du Maroc. 

 

Pourquoi avez-vous fait le choix d’étudier au Canada ? 

M.A : J’ai choisi d’étudier au Canada car c’est toujours un pays qui m’a attiré. J’ai toujours voulu étudier à l’étranger, découvrir de nouvelles cultures et partager la mienne.

B.M : J’ai fait ce choix parce que je voulais venir dans un pays plus sécurisé avec plus d’opportunités de recherches. D’abord, il n’a pas été facile de me décider à quitter toute ma vie mais la situation de sécurité est devenue de plus en plus compliquée au Mexique et j’ai décidé de partir. 

Y.Z : En grandissant dans un centre d’opportunités d’affaires diversifiées, Dubaï, je me suis trouvé désireux d’apprendre des méthodologies et des mentalités différentes de cultures distinctes. Le Canada, avec sa communauté extrêmement diversifiée et ses possibilités de croissance personnelle, était parfait.

K.S : J’ai choisi de venir faire mes études au Canada car je voulais faire mes études en français mais en étant dans un système éducatif différent du système français cela devenait complexe. De plus, le programme que j’ai choisi n’existe pas dans mon pays.

 

Pourquoi êtes-vous rentrée à la maison pour les fêtes de fin d’année ? 

M.A : Les fêtes sont très importantes, un moment de partage où la famille se réunit et célèbre. C’est quelque chose à ne pas manquer pour ma famille.

B.M : Je suis rentré parce que ma famille me manque beaucoup, mes traditions et ma nourriture aussi. Cela me fait très plaisir de voir ma famille. Ici, j’ai des ami.e.s mais en voyant et en sentant la chaleur familiale des autres étudiant.e.s d’ici, cela m’a donné l’esprit de retourner au Mexique et de faire de mon mieux dans mes cours.

Y.Z : Maison ; un mot ambigu. Pour moi, c’est là où l’on sent que son cœur est en véritable repos. Je suis rentré chez moi pour passer du temps avec ma famille, que je n’ai malheureusement pas le temps de voir comme autrefois. Les soins, l’amour et le soutien de la famille valent le monde : c’est la maison.

K.S : Je suis rentrée pour les fêtes de fin d’année car pour ma famille c’est très significatif. Le seul moment où l’on peut tou.te.s être réuni.e.s ensemble, c’est pendant Noël. C’était donc important pour moi de rentrer pendant les fêtes surtout étant donné que c’était ma première année à l’étranger.

 

Quand allez-vous revoir votre famille ? A-t-il été difficile de dire au revoir ?

M.A : Je vais revoir ma famille dans sept mois. Il est toujours difficile de dire au revoir à sa famille, mais cela est vite oublié dès qu’on retrouve son quotidien et sa vie active d’étudiant, et on s’habitue très vite à ce changement de vie.

B.M : Je vais rentrer en décembre prochain sûrement mais probablement dans l’été aussi. On est en train de voir si ce sera possible. Les au revoir ont été très difficiles mais je sais que ma famille est contente que j’étudie à l’étranger et qu’elle est heureuse de voir que j’étudie vraiment et que ses efforts paient.

Y.Z : Pour l’instant, je ne sais pas quand je les reverrai. J’espère les voir pendant l’été mais je ne peux pas rentrer chez moi à cause du travail. L’amour et le soutien d’une famille sont irremplaçables, les adieux à ceux qui vous ont élevés et nourris sont extrêmement difficiles.

K.S : Normalement, je vais revoir une partie de ma famille pendant la semaine de relâche en février. Par conséquent, cela n’a pas été très difficile de dire au revoir car je savais que j’allais les revoir dans quelques temps.

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