Crédit visuel :Nisrine Nail – Directrice artistique
Article rédigé par Malek Ben Amar – Contributrice
Cofondé en 2015 par les grands cinéastes Jith Paul, Ed Kucerak et Blair Campbell, le Festival du film d’Ottawa (OCanFilmFest) est un organisme culturel à but non lucratif conçu pour célébrer le cinéma canadien. C’est en présentant des artistes du pays et leurs œuvres interactives, divertissantes et éducatives que le festival reconnaît et promeut le septième art.
Catharine Horsley, coordinatrice des médias du festival, explique que l’événement a l’habitude de se dérouler annuellement en novembre dans la Cour des arts à Ottawa. Cette année, par contre, les projections ont été déplacées sur la plateforme Vimeo en ligne, et ce, pour poursuivre la célébration de la culture canadienne à l’abri de la pandémie de la COVID-19.
Programmation riche et variée
Pareillement aux éditions passées, les projections du festival ont lieu à la même période, soit du 12 au 21 novembre, précise Horsley. Visant à contenter les cinéphiles et les exposer à un contenu captivant, le OCanFilmFest a dévoilé une programmation innovante et convenable à tous les goûts. Horsley souligne que chaque film à diffuser portera sur un sujet particulier et se fera l’objet représentatif d’une idée, d’une culture ou d’une histoire spécifique. Entre sept courts-métrages et sept longs-métrages différents, le.la spectateur.rice aura la possibilité de cueillir l’œuvre qui va le mieux avec ses préférences.
La coordinatrice des médias explique que les films se présentent sous forme de documentaire, de narration et de danse. Ils tournent autour de nombreux thèmes, tels que la guérison de la toxicomanie dans le film narratif Camp Tipsy, la curiosité et la méfiance des gens dans le film de danse The Debate et l’adoption dans le documentaire I’ll see you later.
Artistes en vedette
Selon Horsley, les directeur.rice.s des films illustrent chacun.e à leur façon des idées divergentes et transmettent également, selon leurs propres perspectives, un message pertinent au public.
Allison Elisabeth Burns, la réalisatrice du film de danse The Debate, a toujours été amatrice de l’art vivant. Elle est chorégraphe, interprète, éducatrice et productrice basée à Ottawa. Tout au long de son parcours, elle a chorégraphié et joué dans des projets multidisciplinaires, des pièces théâtrales et des vidéos. Ses créations récentes, toutes appréciées par ses admirateur.rice.s, évoquent le féminisme, l’hédonisme et les voyages dans le temps.
Bruce McAllister, réalisateur du long-métrage I’ll see you later, est un communicateur. Il participe activement à la résolution des problèmes complexes. Également rempli de passion pour la narration, il a couronné sa carrière à la télévision en tant qu’animateur. Sa volonté d’améliorer le monde et de contribuer à un changement positif l’a poussé ensuite à raconter, co-écrire et réaliser ce film.
Quant à Jana Stackhouse, réalisatrice du film narratif Camp Tipsy, elle est toujours célébrée pour ses œuvres chaleureuses et personnelles qui rayonnent dans plusieurs festivals internationaux. Ayant reçu des prix pour ses projections précédentes, la cinéaste a sorti son plus récent court-métrage avec lequel elle participe au festival d’Ottawa de cette année.
Films à ne pas manquer
Lors de cette édition annuelle du festival, quatorze œuvres seront présentées sur la plateforme Vimeo. Entre des documentaires inédits, des narrations spéciales et un tableau de danse féérique, le cinéma sera à l’honneur tout le long du festival.
Blue Hour, le long métrage de Jesse Pickett, raconte l’histoire de Lee, un jeune homme anxieux vivant dans une région rurale de l’Alberta, qui est sur le point de commencer un nouvel emploi dans la construction de routes.
Le film intitulé Curbside Pickup, réalisé par Hingman Leung, fait partie des courts-métrages. Il dévoile la chose la plus difficile à propos des rencontres en 2020, à part la pandémie.
Le réalisateur Findlay Brown présentera pour sa part The Flexed Arm Hand, une œuvre qui plonge dans la vie d’un jeune garçon, faisant de son mieux pour remporter le plus redoutable des défis de l’école, le bras fléchi.
Sera aussi projeté Mute, un film de quelques minutes dirigé par Constance Hilton. La destruction émotionnelle et physique y est évoquée, détaillant les dégâts que subit une femme après avoir été trahie par son mari.
Un dernier film à ne pas oublier est celui d’Aviva Armour-Ostroff, Lune, mettant en scène Miriam, juive sud-africaine, dans le rôle d’une femme bipolaire qui a passé des années dans la lutte contre l’apartheid.
La programmation complète est disponible sur le site du festival. Les descriptions détaillées, les prix ainsi que les liens de location des films y sont également accessibles.