Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

Gélineau revient sur l’année des Gee-Gees

Web-Rotonde
9 avril 2013

Plusieurs championnats provinciaux et nationaux, un programme de reconnaissance nationale et le renvoi d’un entraîneur, c’est ce qui résumerait le mieux cette année chez les différentes équipes des Gee-Gees. Luc Gélineau, le directeur du Service des sports, dresse un bilan positif de cette année mouvementée.

« Encore une fois, ça a été une grosse année », lance M. Gélineau. Le succès connu par plusieurs équipes cette année serait en fait le résultat d’engagements pris il y a de cela plus de 20 ans. « Vers le milieu des années 90, on a pris un engagement vers l’excellence. On a commencé à investir d’une façon graduelle. À l’époque, on mesurait nos performances en fonction des résultats au niveau des conférences au niveau provincial. C’était la première phase. Maintenant et depuis 2000, on ne se compare plus au niveau provincial ; notre objectif c’est vraiment l’excellence au niveau national », raconte le directeur.

Reconnaissance nationale

Au début du mois d’octobre, le Service des sports a lancé le programme de reconnaissance nationale pour les équipes de soccer féminin, de football et de basketball masculin et féminin. « On a créé un comité indépendant (…). On avait 21 critères qui étaient divisés en trois domaines: le premier c’était la performance historique des équipes, le deuxième c’était le potentiel de reconnaissance en termes de visibilité, et le troisième c’était l’élément académique », explique Luc Gélineau.

« On n’a pas l’intention de couper des programmes, mais on veut continuer à injecter des ressources pour appuyer l’excellence. » Concrètement, les équipes recevront ainsi des ressources additionnelles, selon leurs besoins. Par exemple, Steve Johnson aimerait pouvoir entraîner son équipe tout au long de l’année. Le Service des sports fera une autre évaluation de ses équipes dans cinq ans en espérant pouvoir en intégrer d’autres dans le programme.

Classique de la capitale

Cette année, l’évènement qui oppose les équipes de basketball féminin et masculin d’Ottawa et de Carleton a attiré la plus petite foule depuis la création de l’événement, mais les deux universités semblent déterminées à continuer d’organiser ce match. « C’est quand même un très bel évènement. La concurrence est maintenant aussi forte du côté féminin que masculin: je pense que, pour les années à venir, c’est quand même très positif comme évènement, mais il faut gérer les contraintes comme le déplacement », avance Gélineau.

Une drôle de saison de football

L’équipe de football a connu une saison plutôt étrange. D’abord, l’entraîneur Jean-Philippe Asselin a quitté l’équipe en mai. « C’est décevant, mais je pense que ça fait partie de l’évolution d’un programme. L’entraîneur Asselin a peut-être manqué de patience. Il était vraiment emballé et passionné par l’aspect technique du football, mais le poste ici comprend aussi la question de gérant général », affirme le directeur du Service des sports. L’ex-entraîneur de la Ligue canadienne de football (LCF), Gary Etcheverry, a accepté le poste d’entraîneur par intérim. « Dans le football amateur canadien, après la fin février, tous les meilleurs candidats sont déjà embauchés. Les deux fois où on a fait des changements d’entraîneurs, on a décidé d’utiliser l’option par intérim pour pouvoir faire un engagement pour le programme à long terme », explique M. Gélineau. Etcheverry ayant eu du mal à s’adapter au système de football universitaire, il a finalement été renvoyé après cinq défaites de suite. « M. Etcheverry était disponible à court terme et il n’y avait pas beaucoup de candidats disponibles à court terme. C’est quand même quelqu’un qui connaît le football, mais il a eu peut-être certaines difficultés à s’adapter à une clientèle plus jeune », expose M. Gélineau. « Quand on a ouvert le poste d’entraîneur permanent, l’éventail de candidats qui postulait était absolument incroyable. Il y a des candidats qu’on a passés en entretien qui, deux ou trois semaines après, signaient avec des équipes professionnelles », souligne-t-il.

Pour ajouter à une saison déjà chargée en évènements, le parc Lansdowne était en construction: les Gee-Gees ont dû jouer à Beckwith, situé à environ une heure de route d’Ottawa. « Ce n’était pas évident parce que tu avais une heure de plus à investir de ton temps pour y aller et pour revenir. Ce n’est pas tout le monde qui a la pleine journée pour aller voir un match de football », déplore Gélineau.

Beaucoup d’avantages avec le dôme

L’an prochain marquera le retour de la Panda. « On a [déjà] des scalpers qui nous ont appelé pour avoir des billets! », lance Luc Gélineau. « On a 3500 sièges pour l’instant, mais on sait que tout le monde veut revenir vivre l’expérience. Il faut gérer cette demande-là. Ça va être tout un évènement », décrit-il.

Le nouveau stade présentera de nombreux avantages pour l’an prochain. « Avec ce stade-là, on peut avoir plus de spectateurs, plus de commanditaires, plus de visibilité, etc. », estime le directeur. Il souligne que l’Université a différentes intentions avec le dôme. « On commence à considérer d’accueillir peut-être un championnat canadien de soccer féminin. On pourrait probablement considérer de faire une demande pour un championnat canadien en basketball féminin aussi. Avant, on était tellement contraints au niveau de l’espace disponible qu’on ne pouvait rien faire », explique Gélineau. « Il n’y a rien qui empêche maintenant l’Université d’Ottawa de faire une demande disons en 2020, pour recevoir la coupe Vanier. »

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire