Crédit visuel : Équipe de danse Gee-Gees de l’Université d’Ottawa — Courtoisie

Entrevue réalisée par Hai Huong Le Vu – Journaliste

L’année 2023 a marqué la fin d’un chapitre pour Mimi Bourgeau, ancienne membre de l’équipe de danse Gee-Gees de l’Université d’Ottawa (U d’O). Elle a pu nourrir sa passion au long de son cheminement universitaire, tout en ayant effectué ses études en administration publique. Un an plus tard, la diplômée fait un retour sur son expérience de quatre années passées avec sa seconde famille. 

Crédit visuel : Équipe de danse Gee-Gees de l’U d’O

LR : À quelle fréquence pratiquiez-vous avec votre équipe ? Chaque séance est-elle similaire à la précédente ?

MB : Les entraînements ont lieu trois à quatre fois par semaine. Chaque séance est dédiée à l’acquisition des routines que nous allons montrer en compétition. Plus précisément, les chorégraphes débutent chaque rencontre en expliquant leur idée à l’ensemble des membres. Puis, ils observent les danseuses pour s’assurer qu’elles soient prêtes et bien préparées pour la représentation sur scène.

LR : Comment avez-vous équilibré vos horaires entre l’école et les entraînements ? 

MB : Dans le but d’éviter tout conflit avec nos occupations scolaires, les séances de pratique ont eu lieu soit le matin avant les cours, soit pendant la fin de semaine. En effet, l’équipe a insisté sur la priorisation des études. À mes yeux, être bien organisé.e a été également une qualité essentielle pour bien équilibrer le sport et la réussite académique.

LR : En tant qu’étudiante-athlète à l’U d’O, comment avez-vous géré le stress durant les périodes de compétition ?

MB : Les saisons de compétition sont toujours un peu stressantes pour les danseuses, mais nous nous encourageons mutuellement au cours de ces périodes difficiles. Nous n’avons jamais manqué une occasion d’aller voir nos coéquipières danser, même si nous n’avions pas à monter sur scène. Savoir que, peu importe ce qui arrive, nos membres sont toujours là pour nous motiver a été l’un des meilleurs sentiments, et un grand soulagement. Nous avons aussi organisé des activités de groupe pour avoir une atmosphère positive et plaisante, même durant la compétition.

La Rotonde (LR) : Vous avez été danseuse chez les Gee-Gees pendant quatre années consécutives. Que retenez-vous de cette expérience ?

Mimi Bourgeau (MB) : Sans aucun doute, mon souvenir préféré en tant que membre est d’avoir pu danser avec mes meilleures amies. Chaque année, le lien qui nous unissait se renforçait. Encore aujourd’hui, elles sont comme ma deuxième famille.

LR : Si vous deviez sélectionner une réussite de votre parcours en tant qu’athlète universitaire, laquelle choisiriez-vous ?

MB : Ma plus grande fierté a été d’avoir chorégraphié trois routines compétitives pour l’équipe, ainsi qu’un solo pour moi-même. Cela a été toujours un de mes rêves en tant que danseuse !

LR : Vous avez présenté de nombreux spectacles durant votre cheminement universitaire. Quel a été votre préféré  ?

MB : Mes représentations préférées sont celles que nous organisons à toutes les fins d’année. Il s’agit d’une célébration de nos succès de l’année. C’est aussi un évènement au cours duquel nous avons pu danser devant les membres de nos familles et nos amis. Même si je suis maintenant diplômée, j’adore quand même assister à ce spectacle, mais cette fois-ci en coulisses !

Crédit visuel : Équipe de danse Gee-Gees de l’U d’O

L’équipe de danse Gee-Gees de l’Université d’Ottawa organise chaque année une audition, soit à la fin août ou au début septembre.