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Sports et bien-être

Ivanie Blondin : une athlète de chez nous à Sotchi

Web-Rotonde
10 février 2014

Essent ISU World Cup Speed Skating - Day Three

 

 

 

 

 

 

 

– Par Louis-Charles Poulin –

Les Jeux olympiques d’hiver ont débuté il y a de cela quelques jours. Pour l’occasion, La Rotonde a tracé le portrait d’une athlète franco-ontarienne originaire d’Ottawa qui participera à trois épreuves en patinage de vitesse, soit le 3000 et le 5000 mètres et la poursuite féminine.

Depuis son jeune âge, Ivanie Blondin, originaire d’Orléans, rêve au jour où elle prendra part aux Jeux olympiques. « J’ai toujours voulu aller aux Olympiques. C’est fou de voir que mon rêve se réalise, j’en ai des frissons. Je me rappelle quand j’étais petite, je regardais Myriam Bédard aux Olympiques et à l’école, tous mes projets tournaient autour de ça », souligne la patineuse. « J’ai commencé par faire du patinage artistique et j’allais vraiment vite et personne ne pouvait m’arrêter. Je n’étais pas vraiment gracieuse et mon entraîneur avait dit à mes parents que je devrais plutôt m’inscrire au patinage de vitesse, car j’aimerais mieux ça et il voyait du potentiel en moi », explique-t-elle. L’athlète de 23 ans ne regrette aucunement avoir opté pour le patinage de vitesse. « C’est ridicule le montant de choses que le patinage de vitesse m’a amené. Je voyage partout et j’apprends à tous les jours. C’est vraiment une belle expérience de vie », remarque Blondin.

Ivanie Blondin voyage un peu partout autour du monde pour s’entraîner. Elle reste tout de même très attachée à sa ville natale, même si elle réside présentement à Calgary avec son fiancé. « Ma famille et toutes mes meilleures amies restent encore dans la région d’Ottawa. J’aime retourner à la maison de temps en temps pour voir mes proches », confie-t-elle. « J’imagine que quand j’en aurai fini avec le patin, je retournerai à Ottawa pour m’y installer », ajoute-t-elle. La patineuse qui participe à trois épreuves olympiques à Sotchi continue d’étudier en vue de son après-carrière, malgré la pratique ardue de son sport. « Je ne peux pas vraiment aller à l’école et faire le patin en même temps. Par contre, je prends des cours en ligne d’assistante vétérinaire et je poursuivrai peut-être mes études à l’université comme technicienne. Ça reste à voir », indique Ivanie Blondin, qui a complété son secondaire à l’École secondaire catholique Garneau, à Orléans. Le métier de vétérinaire l’intéresse car elle est passionnée d’animaux. L’athlète a un perroquet comme animal de compagnie avec lequel elle aime beaucoup dialoguer. La jeune franco-ontarienne est aussi passionnée de l’activité physique puisqu’elle adore s’adonner au vélo de montagne l’été durant son temps libre.

Blondin espère monter sur le podium

L’athlète espère revenir de Sotchi avec une médaille olympique. « Dans le 3000 et le 5000 mètres, je ne suis pas vraiment une des préférées, car il me reste un peu de chemin à faire dans ces distances-là. Dans l’épreuve de poursuite, le Canada est reconnu à ce niveau-là et je crois qu’on devrait se retrouver sur le podium. Dans le cas où ce serait une médaille d’or, je ne sais pas si je vais me retirer après ça, mais ce serait incroyable! », rêve-t-elle. « Pour moi, la compétition la plus stressante, c’est les qualifications pour en arriver aux Jeux olympiques. Maintenant, j’ai un stress de moins sur les épaules car je suis déjà rendue là. Personne ne peut m’enlever ma place à Sotchi. Les Jeux olympiques, ça représente la plus grosse compétition au niveau sportif, donc c’est sûr qu’il y a un petit stress. Je vais en profiter pour m’amuser et faire du mieux que je peux. »

Ivanie Blondin indique qu’il est très important comme athlète olympique de savoir bien gérer son stress pour livrer la meilleure performance possible. « Une fois à Sotchi, c’est le mental qui est le plus important et je dois réussir à entrer dans ma bulle et ne pas me laisser déranger », analyse l’olympienne. Elle explique qu’elle a tellement pratiqué que son corps sait automatiquement ce qu’il doit faire pour bien performer si elle est bien concentrée.

Blondin met l’accent sur le fait qu’être athlète de haut niveau s’avère parfois difficile et que ça demande beaucoup d’efforts et de sacrifices. Elle confie qu’elle trouve parfois difficile d’amasser le financement nécessaire pour progresser dans son sport. « Les gens ne réalisent souvent pas ça, mais je dois débourser de l’argent pour presque tout et ça s’accumule quand même vite. Heureusement, j’ai reçu une bourse de CAN Fund avant mes qualifications et ça m’a enlevé beaucoup de stress par rapport au coût relié à ma participation aux Jeux olympiques », souligne la patineuse de vitesse. Elle entend profiter au maximum de son passage à Sotchi, qu’elle qualifie comme étant la réalisation de son plus grand rêve.

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