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Jouer dans la cour des grands

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29 octobre 2018

Par Mathieu Tovar-Poitras – Rédacteur en chef

Vous connaissez sûrement quelqu’un dont la photo de profil en a déjà été une de lui ou elle en pleine action dans la Chambre des communes. Curieux ? Intéressé ? Jaloux ? La Rotonde vous présente l’événement à la source de ces clichés.

L’Association étudiante des études internationales et politiques (AÉÉIP) organise depuis 2003 une simulation parlementaire à laquelle participent des étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa. « C’est une simulation qui fait penser à de l’improvisation […] tout en suivant les règlements parlementaires de manière très stricte », explique Matthew Boulden, vice-président en science politique de l’AÉÉIP et responsable du comité de la simulation.

Une expérience unique

Selon William Hinse-MacCulloch, étudiant de 4e année en histoire et science politique et à sa 4e implication dans l’événement, cette simulation est une opportunité de « réaliser pleinement la fantaisie d’être député à la Chambre des communes par tous ses aspects ».

Ses propos trouvent écho chez Boulden qui participe à la simulation pour une troisième année.       « C’est une opportunité d’avoir plus confiance en ses moyens et pour moi c’était une excellente expérience », explique-t-il.

La simulation du 21 et 22 janvier 2019 au Parlement étant l’événement phare, il y a pourtant une panoplie d’activités au préalable pour répliquer le processus politique ainsi que pour préparer les participant.e.s. Boulden explique qu’après l’inscription, et avant la simulation dans la Chambre des communes, il y a des événements sociaux, le débat des chefs, la soirée électorale puis des ateliers préparatoires suivis du jour d’enregistrement et d’assermentation.

L’ingrédient secret

Ce qui rend cette simulation si particulière est le contexte formel dans lequel elle se déroule, mais – et surtout – le contenu informel des travaux en chambre. Hinse-MacCulloch soutient ce format considérant que des débats sur des enjeux réels pourraient rendre certaines personnes mal à l’aise. « Les enjeux fictifs permettent de surpasser la gêne », ajoute-t-il en précisant que cela donne une expérience plus réelle.

En effet, les député.e.s. sont membres de partis politiques entièrement fictifs et dont les plateformes sont empreintes d’idées farfelues. Pour Trevor Stewart, étudiant en étude de conflits et droits humains, cet aspect l’a encouragé à participer puisqu’il voulait entre autres « avoir un plaisir non partisan ».

Cette dichotomie est aussi présente à plusieurs niveaux, incluant les médias fictifs – comme La Graisse – qui couvrent l’événement. « C’est un journal de nouvelles satiriques portant sur les événements et les personnages de la simulation parlementaire », explique Hinse-MacCulloch. L’équipe de La Graisse aura entre autres à créer des articles – comme un de l’an dernier expliquant que le Father & Sons était devenu un site du patrimoine mondial de l’UNESCO – et produire du contenu sur les médias sociaux.

La période d’inscription se termine le 14 novembre et, selon Boulden, il reste moins de 20% des billets.

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