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Sports et bien-être

La Classique Capital Hoops se termine en défaite pour les Gee-Gees

Dawson Couture
4 février 2023

Crédit visuel : Jacob Hotte – Journaliste 

Article rédigé par Dawson Couture – Chef du pupitre Sports et bien-être

La plus grande rivalité du basket-ball dans la Capitale nationale était de retour à la Place TD vendredi soir. Le 14e affrontement entre les femmes de l’Université d’Ottawa (U d’O) et de l’Université Carleton a donné lieu à une bataille hautement physique et technique. Ce sont cependant les Gee-Gees qui se sont inclinées face aux Ravens, sur un score final de 66-60. L’U d’O se retrouve maintenant en troisième position, à deux points de Carleton et de Queen’s.

Les Gee-Gees se sont de nouveau retrouvées sans leur star Brigitte Lefebvre-Okankwu, blessée au bas du corps. L’équipe de Rose-Anne Joly a rencontré de la difficulté à porter le ballon au panier et à profiter des opportunités offertes dans la raquette. Joly a néanmoins voulu exprimer sa fierté pour ses joueuses à l’issue du match : « Nous avons définitivement fait un pas en avant aujourd’hui. Évidemment, nous voulons gagner tous les matchs, mais nous devons être réalistes et réaliser qu’en ce moment, nous travaillons sans notre meilleure athlète sur le terrain. »

Carleton s’impose

Malgré le score final, ce sont les Gee-Gees qui ont pris la tête dès les premières minutes de jeu grâce à une combinaison de passes précises qui ont déstabilisé leurs adversaires. L’avantage de l’U d’O au tableau d’affichage n’a toutefois pas dépassé cinq points en raison de la nature pendulaire de cette rencontre.

Les Gee-Gees ont repris sur le côté défensif là où elles s’étaient arrêtées contre Queen’s dimanche dernier. Natsuki Szczokin, qui a accumulé le plus de minutes de jeu de la rencontre (36), a dédié une part considérable de ses efforts à rétablir le contrôle du ballon. Elle insiste que le plan de match de l’équipe de mettre la pression sur le ballon était nécessaire pour contrer les conduites au panier des Ravens. 

L’exécution sur le côté offensif des Ravens leur a tout de même permis de prendre le contrôle de la rencontre dans les trois dernières minutes du quart. Carleton a enchaîné sept points sans riposte pour conclure le premier quart, en dépit du grand contre de Oksana Gouchie-Provencher.

L’arrière des Ravens, Kali Pocrnic, a aidé à imposer le rythme de son équipe sur le Gris et Grenat dans le deuxième quart. Elle a affirmé après la rencontre que les attaques constantes et les passes rapides pour forcer les Gee-Gees à pivoter ont rendu possible l’envoi du ballon vers la vétérane Emma Kiesekamp. Les deux joueuses ont combiné 35 points au cours de la rencontre.

Cependant, ce fut la défense des Ravens qui a causé le plus de problèmes aux Gee-Gees. Si les femmes en rouge et noir ont été en mesure de marquer 13 points de suite, c’est en grande partie dû à la pression sur le ballon de Carleton, qui a permis de neutraliser les écrans et de bloquer les lignes de passe. Sur une séquence, le travail acharné de Porcnic a mené à une interception forçant les Gee-Gees à commettre une faute. Carleton s’est alors retrouvée avec une avance de 34-25 à la mi-temps.

Une fin à portée de main

Si la température dehors était sèche et glaciale, le troisième quart annonçait un orage de tirs à trois points dans la zone du Gris et Grenat. Trois différentes joueuses de Carleton ont converti leurs tirs de distance de façon à allonger l’écart par 15 points. Les Gee-Gees, pour leur part, n’ont pu convertir que trois de leurs neuf tirs à trois points au cours de la rencontre, un point à améliorer selon Joly.

L’équipe s’est néanmoins resserrée défensivement pour tenter de contenir les barrages offensifs de Carleton. Nadine Katumbayi a mené l’équipe avec trois interceptions, alors que Gouchie-Provencher a accompli cinq des six contres du match pour les Gee-Gees. En permettant un total de 66 points lors de la rencontre, Joly a soutenu qu’« on a accompli ce qu’on voulait défensivement. Maintenant, il faut juste trouver les 18 points d’extra que Brigitte nous accorde normalement ».

Une partie de la réponse est venue de Szczokin, qui a trouvé son rythme dans le troisième quart, marquant six points et accomplissant deux reprises. Le reste de l’équipe n’a pas réussi à aider à combler le déficit. « On n’était pas assez fortes sous le panier ; on ne va pas assez à la ligne de lancer franc et on avait des opportunités de finir fort », a insisté Joly. Les Ravens n’ont pas dévié de leur plan de match et ont su maintenir leur avance de 53-45. 

Pocrnic et les Ravens étaient conscientes du fait « que ce serait un match difficile, [l’équipe des Gee-Gees étant] vraiment talentueuse. » Alors qu’elle n’avait aucun doute quant à une remontée au dernier quart, les Gee-Gees ont tout de même offert une fin de rencontre mouvementée. Les attaques menées par Szczokin ainsi que les erreurs défensives des Ravens ont permis de rétrécir l’écart à cinq dans les dernières secondes du match. « Heureusement, nous avions cet écart comme tampon et nous avons pu résister », s’est exclamée l’entraîneure-cheffe de Carleton, Dani Sinclair. 

Queen’s à l’horizon

Sinclair a insisté avoir « beaucoup de respect » pour le programme de l’U d’O, qui a réussi à s’imposer comme un des meilleurs dans « la division la plus difficile dans le pays ». Malgré la défaite, Szczokin a exprimé son espoir que ce type de matchs serve de « tremplin » pour les rencontres à venir.

Alors que Carleton a augmenté sa séquence de victoires à dix, l’U d’O a perdu ses deux derniers matchs contre les deux leaders dans le classement. Joly a insisté sur l’amélioration qu’elle a observée depuis la défaite contre les Gaëls dimanche dernier. « Nous avons définitivement fait un pas en avant aujourd’hui. Les Ravens sont plus fortes et plus physiques que Queen’s, donc nous avons hâte de les affronter de nouveau dimanche. » Les Gee-Gees auront ainsi la chance de rattraper les Gaëls lors de leur dernier affrontement de la saison le 5 février.

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