– Par Émilie Deschamps –
Alors qu’au cours des deux dernières années, six corps fédérés s’étaient prononcés en faveur de la sortie du giron de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), Ethan Plato, président de la Fédération, confirme, en cette fin d’année scolaire, que la FÉUO a réussi à renouer les liens avec toutes ces associations étudiantes.
Le cas le plus long à régler, selon M. Plato, a été celui de l’Association des étudiantes et étudiants de droit civil de l’Outaouais (AÉÉDCO). L’Association considérait notamment qu’elle serait mieux à même de remplir les besoins de ses étudiants si elle pouvait bénéficier de toutes les cotisations que ceux-ci versaient à la Fédération.
Afin de mieux satisfaire les étudiants de l’AÉÉDCO, la FÉUO a alors décidé de créer un Fonds de développement professionnel. Ce Fonds serait disponible pour les cinq associations étudiantes liées à des programmes professionnels (autrement dit, les programmes qui demandent une formation universitaire préalable à l’admission), notamment celles de médecine, de droit et d’enseignement. Ce Fonds servirait à organiser des activités de formation et de développement de carrière.
« [Les membres de l’AÉÉDCO] dépensent beaucoup de leur argent pour inviter des conférenciers de Montréal puisque c’est là que sont les spécialistes de leur profession. […] C’est difficile pour eux d’être compétitifs avec les autres programmes de droit civil à cause de cette distance avec Montréal et ça engendre des coûts supplémentaires », affirme M. Plato, expliquant l’intérêt de ce Fonds pour l’association des étudiants juristes. Selon les discussions actuelles entre Ethan Plato et Adam Gilani, vice-président aux finances de la FÉUO, le Fonds aurait un budget d’environ 10 000 $, possiblement plus.
La Fédération a aussi accepté de créer plus de liens avec les étudiants en droit civil, notamment en se présentant à eux en début d’année et en leur expliquant le rôle de la FÉUO. L’importance de cette démarche tiendrait au fait que les étudiants en droit civil connaissaient mal la FÉUO et son rôle, et comprenaient donc plus difficilement sa pertinence. M. Plato souligne qu’Amy Hammett, coordonnatrice de l’exécutif de la FÉUO, a assisté aux rencontres de médiation afin d’assurer que le prochain comité exécutif, qui entrera en poste en mai, respectera le contenu de l’entente.
Des résolutions rapides en sciences sociales et en génie
Les quatre associations des sciences sociales qui penchaient vers la désaffiliation, soit l’Association étudiante des études politiques, internationales et en développement, l’Association des étudiant(e)s en anthropologie et sociologie, l’Association des étudiant(e)s en criminologie et l’Association des étudiant(e)s en psychologie, ont toutes pu régler leurs différends avec la Fédération, par des rencontres informelles. Selon M. Plato, le fait que les rencontres aient eu lieu entre des comités exécutifs renouvelés a pu contribuer à des conclusions rapides. En ce qui concerne l’Association des étudiants en génie, c’est suite à une journée de médiation supervisée par un médiateur proposé par l’ombudsman de l’Université d’Ottawa que les problèmes se sont résolus.