– Par Myriam Bourdeau-Potvin –
Le 1er mars dernier se tenait le premier Défi(l)er Lupus, un défilé de mode organisé par la revue virtuelle HerCampus. Talons hauts, robes cocktails et girl power étaient au rendez-vous.
Avec le soutien d’Olivia Labonté, rédactrice en chef de la revue virtuelle HerCampus, le défilé de vendredi dernier a pris son envol pour la première fois. Ce n’est que tout récemment que HerCampus a ouvert une division à l’Université d’Ottawa (U d’O). « J’ai initié la branche de HerCampus à Ottawa en septembre. […] Je gère quatre équipes, dont trois équipes d’écrivains qui s’occupent des articles et une équipe d’événements et de marketing. Ce sont ces derniers qui organisent des événements comme celui-ci », a décrit Mme Labonté.
Un premier HerCampus bilingue
L’idée d’amener une revue féminine sur le campus de l’U d’O a germé à partir d’un échange étudiant en Angleterre. Mme Labonté a réalisé, en découvrant la revue outre-mer, que nos voisins de l’Université Carleton offraient déjà HerCampus à leurs étudiants. « On a maintenant des milliers de lecteurs par semaines, c’est vraiment une belle expérience. C’est aussi une façon pour les femmes de s’exprimer de façon créative, et ça donne de l’expérience aux journalistes! » poursuit-elle.
Concernant le bilinguisme sur le campus, Mme Labonté voit une opportunité d’innover. « C’est un magazine anglophone, mais puisque je suis francophone, j’ai parlé au bureau de direction dans le but d’introduire des articles français à la revue. On m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Nous avons [donc] mis le projet de l’avant et on commence maintenant à écrire quelques articles en français. C’est vraiment le premier HerCampus qui a des articles dans une autre langue [que l’anglais]. »
Une sortie glamour pour une bonne cause
La soirée Défi(l)er Lupus était digne d’un événement VIP : le tapis rouge à l’entrée encourageait les participants à prendre des photos élégantes, des sacs remplis de surprises attendaient chaque participant sur leur chaise et des préposées distribuaient des jujubes et gourmandises autour de la salle. « On voulait que ça ait le style d’une véritable [présentation de mode]. Puisque c’est pour une bonne cause, on voulait que les gens aient envie de venir et de faire des dons », explique Nicolette Addesa, responsable de l’équipe d’événement et de marketing. L’objectif visé était d’amasser entre 800 et 1000$ pour la Fondation Lupus. Cette organisation lutte contre la maladie de Lupus en investissant pour découvrir le mystère de l’origine de la maladie et en offrant du soutien aux gens qu’elle affecte. « On a choisi Lupus comme fondation puisque c’est une maladie qui affecte principalement les femmes, [qui représentent la majorité de] nos lectrices », ajoute-t-elle.
Lors de la soirée du défilé, les participants étaient invités à enchérir sur divers objets de l’enchère silencieuse et à acheter des shooters à The Drinks, qui accueillait la fête de clôture.
Des partenaires variés
La première collection à être présentée était celle de Gwen Madiba, diplômée de l’U d’O. Celle-ci est très active sur la scène de la mode à Ottawa. C’était ensuite au tour de Sofy Mesa de présenter ses créations originales. Puis Fossil a exposé ses tenues sombres et ses accessoires vibrants. Quant à elle, Steffany Venneri a touché plusieurs demoiselles du public avec sa puissante voix soul, interprétant les fameuses chansons Hallelujah et I Will Always Love You.
Ce n’est qu’après une courte pause que le défilé s’est poursuivi. Tour à tour, le designer Pascal Gagnon, la boutique AdorIt et le très connu American Apparel ont défilé sur la passerelle pour présenter leurs créations.