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Une première fois toute en couleur !

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9 février 2020

Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photographe 

Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste

Inclusion, diversité, positivisme corporel, consentement, plaisir ; voilà quelques thèmes abordés lors de la Semaine de la fierté du campus. Organisée par les coordinateurs et les bénévoles du Centre de la fierté de l’Université d’Ottawa (U d’O), l’événement a eu lieu du 3 au 7 février 2020.

Des activités comme un échange de vêtements inclusifs, des ateliers intitulés « Être allié.e 101 » ou « Jouets sexuels 101 » étaient au programme.

Sarah Petrucci, coordinatrice bénévole du Centre de la fierté, explique que l’objectif de la Semaine était de valoriser la diversité sexuelle, l’acceptation de soi et des autres, ainsi que de créer des espaces de rencontres sécuritaires pour tous.

Elle informe que l’organisation de la semaine s’est faite avec l’aide de différents organismes et d’expert.e.s de la région, tels que les organismes MAX OttawaCapital Rainbow Refuge et la doctorante Dina Salha, qui y ont participé. 

Des bâtons dans les roues

Matthew Bromley, coordinateur du Centre, partage que l’activité de celui-ci a diminué depuis l’instauration du nouveau Syndicat étudiant de l’U d’O (SÉUO). 

Il informe que son équipe et lui ont rencontré quelques problèmes avec le SÉUO, concernant la location de salles pour l’événement. « Au moment de faire la publicité, je ne savais toujours pas encore où allaient se tenir les différentes activités », a-t-il indiqué. 

Celui-ci a décidé de concevoir les affiches pour la Semaine de la fierté sans mentionner où celle-ci serait située. « Nous avons indiqué sur les affiches que toute l’information supplémentaire se trouverait sur le commentaire de l’événement Facebook », décrit-il.

Il partage aussi que l’Université n’a pas accepté de publiciser la Semaine de la fierté. Il lui aurait été dit que la Semaine était en conflit avec la Semaine du mieux-être. « Ce qui est absurde parce que je crois que l’émancipation de la communauté LGBTQ2S+ et le mieux-être vont de pairs », juge le coordinateur.

Toutes les activités n’auraient pas reçu la même popularité « puisque c’est la première fois que le Centre organise une Semaine de la fierté en février », ajoute-t-il.

Partage et acceptation

« Si l’on veut que tou.te.s se sentent à l’aise de venir, on ne peut pas nécessairement écrire partout où ont lieu les événements », partage Bromley. Certaines activités étaient, dans cet optique, seulement accessibles aux membres déjà actifs de la communauté LGBTQ2S+.

La Semaine de la fierté a été une occasion pour la communauté étudiante LGBTQ2S+ de prendre sa place sur le campus, souligne le coordinateur.

Bromley et ses collègues ont senti qu’il était temps de créer un événement solide pour célébrer la fierté. « On est une communauté vibrante et pleine d’énergie positive et ça, il faut le montrer », exprime Petrucci.

Sur le groupe Facebook de l’événement, il est possible pour les étudiant.e.s participant.e.s de remplir un sondage afin d’ inscrire des commentaires. Bromley et Petrucci, qui ont participé à la majorité des activités de l’événement, ont révélé être plutôt satisfait.e.s des réponses.

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