Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

Quidditch : Les Gee-Gees et le Maple Rush se qualifient pour la coupe mondiale

Web-Rotonde
25 novembre 2013

– Par Louis-Charles Poulin –

Les deux équipes de quidditch de l’Université d’Ottawa (U d’O), les Gee-Gees et le Maple Rush, se sont qualifiées pour participer à la coupe du monde de quidditch qui aura lieu en avril prochain. Les qualifications avaient lieu il y a quelques semaines lors de la coupe canadienne à Toronto.

Durant le tournoi qualificatif, le Maple Rush a subi l’élimination en demi-finale face aux Gee-Gees, qui ont remporté les grands honneurs, la rencontre suivante, en finale contre l’équipe de l’Université Carleton. Alexandra Bassa, joueuse de l’équipe de quidditch des Gee-Gees depuis ses tout débuts, était très heureuse de cette victoire. « Ça m’a fait vraiment chaud au cœur, j’ai adoré l’expérience. Notre équipe est vraiment forte comparativement aux années passées, tout le monde s’améliore constamment », remarque-t-elle. « La première année, nous avons terminé en 3e place, l’année dernière en 2e et cette année, on a enfin atteint la 1ère place. Nous avons fait preuve de beaucoup de persévérance », affirme la Gee-Gee. Son amie, Marisa Sauret du Maple Rush, est très fière de la troisième position de son équipe. « C’était très excitant, nous ne pensions pas nous rendre jusque-là. Le Maple Rush est une nouvelle équipe, qui comporte beaucoup de nouveaux joueurs de quidditch, donc nous étions tous bien surpris de notre performance », indique la joueuse de deuxième année. « Je crois que si nous nous sommes rendus aussi loin, c’est parce que nous avons gardé espoir », ajoute Sauret.

Bassa et Sauret se réjouissent de voir les deux clubs de quidditch de l’U d’O se préparer pour rivaliser avec les 80 meilleures équipes du monde à Myrtle Beach, en Caroline du Sud, les 5 et 6 avril prochains. « On va jouer du mieux que l’on peut et ce sera une bonne occasion d’acquérir de l’expérience », croit Sauret du Maple Rush, qui ne semble pas avoir d’objectif précis par rapport à la coupe mondiale. Pour sa part, Alexandra Bassa pense que les Gee-Gees peuvent se rendre loin lors de cette compétition. « Nous aimerions finir parmi les 16 meilleures équipes », espère-t-elle.

« Le quidditch devient de plus en plus populaire »

Le quidditch tire ses origines de la série d’Harry Potter, dans laquelle le célèbre sorcier pratique ce sport. Même si le dernier livre d’Harry Potter a paru en 2007, et le dernier film en 2011, la popularité du quidditch ne semble pas diminuer pour autant, selon les deux athlètes de l’U d’O. « Le quidditch devient de plus en plus populaire. C’est sûr que c’est un sport inspiré de l’univers d’Harry Potter, mais de plus en plus de gens qui ne connaissent pas les livres ou les films de ce personnage s’intéressent au quidditch, à cause de son aspect physique et compétitif », croit Alexandra Bassa. « C’est la première année qu’il y a deux équipes compétitives à l’U d’O, donc je crois que ça témoigne de la popularité de ce sport », indique pour sa part Marisa Sauret, pour qui la décision de venir étudier à Ottawa a été grandement influencée par le fait de pouvoir y pratiquer ce sport.

Les deux athlètes semblent être passionnées par le quidditch, qui consiste à deux équipes de sept joueurs s’affrontant sur un terrain à dos de balais. Trois d’entre eux sont des poursuiveurs et ont pour mission de marquer des points en envoyant un ballon de volleyball à travers trois anneaux posés aux extrémités du terrain. Deux autres joueurs sont des batteurs, une position qui consiste à défendre les anneaux en lançant des ballons de dodgeball aux joueurs adversaires pour les obliger à retourner dans leur territoire. Il y a ensuite un gardien qui se charge de protéger les anneaux. Pour finir, il y a la position qu’occupait Harry Potter, soit celle d’attrapeur. Il doit s’emparer du vif d’or, qui se trouve à être une balle de tennis attachée à la taille d’un joueur neutre, habillé en jaune, qui essaie d’échapper aux deux équipes. « Il y a des stratégies spécifiques à chaque position », soutiennent les deux athlètes de l’U d’O. Il est possible de marquer des points en comptant des buts, qui donnent chacun 10 points, ou en attrapant le vif d’or, ce qui met fin à la partie et donne 30 points à l’équipe dont l’attrapeur a réussi à l’attraper. C’est en s’emparant du vif d’or que les Gee-Gees ont remporté la finale face à Carleton, souligne Alexandra Bassa. « Mon moment préféré du tournoi est lorsque notre attrapeur a mis la main sur le vif d’or et qu’on a eu la confirmation de l’arbitre par la suite », se réjouit-elle.

Pour Marissa Sauret, l’un des moments qu’elle n’oubliera pas de si tôt est la blessure qu’elle a subie à l’épaule droite. « Je me suis fait mal à l’épaule en essayant d’arracher le ballon des mains d’une joueuse adverse. Il y a toujours des risques de blessures puisqu’il y a beaucoup de contacts au quidditch », explique-t-elle. « C’est un sport qui est autant physique que le rugby et le football », soutient quant à elle Alexandra Bassa, qui a déjà elle aussi subi une blessure auparavant. D’autres joueurs des Gee-Gees et du Maple Rush sont présentement blessés depuis la coupe canadienne.

Les deux équipes de l’U d’O reprendront l’action à Kingston, cette fin de semaine, pour disputer des matchs hors-concours face à l’Université de Queen’s pour se préparer en vue de la 7e coupe du monde de quidditch.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire