Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Radio Radio au Ritual Nightclub

Web-Rotonde
4 février 2013

– Par Katherine Sullivan – 

Le trio acadien électro-pop, Radio Radio, a récemment gagné le Félix de l’Album de l’année – Hip Hop, à l’Autre Gala de l’ADISQ et a lancé un nouveau vidéo clip pour leur chanson « Comment ça va », tirée de l’album Havre de grâce. Ils seront au Ritual Nightclub le 9 février prochain où ils espèrent « mettre le feu dans la place ».

La Rotonde: D’où vient le nom de votre groupe?

Gabriel Malenfant: C’est un hommage à McLuhan qui disait « the media is the message ». La télé est tellement dominante au niveau du sens et du message et ça empêche l’imagination. La radio, c’est quelque chose qui est du quotidien, d’universel. Au début, on voulait s’appeler Imagine les acadiens.

LR: Votre groupe crée de la musique électro-rap et s’exprime en français et en chiac. Comment décririez-vous votre musique?

GM: C’est de la musique pour fêter. C’est comme un vin: ça se déguste à plusieurs niveaux. Si tu veux t’asseoir avec tes parents pour déchiffrer les thématiques, tu peux. La musique, ça réunit. Ça forme des ponts pour les jeunes et les moins jeunes, aussi pour les Québécois, les Français et les Acadiens. Les thématiques viennent de nos vies, de notre quotidien, de nos amis, de la télévision et de la nature.

LR: Vous avez récemment reçu le Félix de l’Album de l’année – Hip-Hop à L’Autre Gala de l’ADISQ et quatre nominations aux East Coast Music Awards. Comment l’avez-vous vécu?

GM: C’est le fun, c’est une tape dans le dos. C’est se faire féliciter par l’industrie. On ne s’attarde pas aux prix, par contre. Ce sont les fans qui sont importants. Le prix, c’est la cerise sur le gâteau. Le mieux, ce sont les grand-mères de 80 ans qui nous disent qu’elles nous aiment beaucoup.

LR: Votre album Havre de Grâce rassemble plusieurs styles musicaux tels que le rap, l’acid house, le country et le blues. Sont-ils le résultat de collaborations?

GM: On a fait beaucoup de collaborations. Elles sont éclectiques avec des artistes d’un peu partout: un chanteur japonais, des percussionnistes, un drummer jazz et un cajun [Horace Trahan] de la Louisiane qui joue de l’accordéon et qui chante. Ce sont des amis qu’on a rencontrés dans des partys.

LR: Que veut dire le titre de votre album?

GM: Havre de Grâce, c’est un état de lieu. Un havre on y arrive et on s’y accoste. La grâce, c’est inconditionnel. On s’y sent bien, comme chez ta mère et ta grand-mère où on mange de la soupe chaude.

LR: Enfin, à quoi les spectateurs peuvent-ils s’attendre le 9 février?

GM: Il y a de bons shows dans les petites salles. Le contact est plus direct, c’est plus un house party, que les gros concerts au Colisée ou à un festival. Ça change d’esprit et on espère mettre le feu dans la place.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire