Crédit visuel : Andrey Gosse – Directeur artistique
Par Yasmine Hursault – Cheffe de section Actualités
Du 3 au 7 février 2020, le Festival des neiges s’est déroulé sur le campus de l’Université d’Ottawa (U d’O). Les diverses activités organisées durant la semaine, attirant un grand nombre d’étudiant.e.s.
L’événement, organisé par l’U d’O, a comme objectif de faire profiter les étudiant.e.s de l’hiver au travers de six activités principales, comme la distribution de Queues de Castor, la cabane à pêche ou encore un dîner de Cabane à sucre traditionnel
Sur sa page Facebook, il est indiqué que « le festival est devenu une véritable tradition du campus ». Il se tient de façon annuelle, en février.
Les queues de Castor
La plus populaire des activités aura été, sans surprise, celle des Queues de Castor et des chocolats chauds gratuits proposés à partir de 11 h, du lundi au vendredi, devant Tabaret.
La file d’attente pour accéder au chapiteau de distribution se prolongeait parfois jusqu’au trottoir. De grandes poubelles vertes étaient mises à disposition le long de la file d’attente et tous les déchets étaient compostables, ce qui prouve la volonté de l’U d’O de diminuer son impact environnemental.
Un jeu de tire de balles, sponsorisé par la Banque Royale du Canada (RBC), permettait aux participant.e.s qui parvenaient à viser le centre de la cible de gagner l’avantage de doubler la file d’attente. Plusieurs étudiant.e.s se sont hasardé.e.s à tenter leur chance et certain.e.s en ont tiré profit.
Camille Grosfils, étudiante au baccalauréat d’histoire, fait partie de ces nombreux étudiant.e.s qui ont été attiré par la possibilité d’obtenir de la nourriture gratuitement. Elle constate que l’activité a connu un franc un succès, et plaisante en mentionnant qu’une amélioration pourrait peut-être être faite dans les choix des goûts proposés. Il n’est, en effet, possible de ne choisir que la forme classique du dessert, à la cannelle et au sucre.
Ambiance festive et hivernale
La cabane à pêche se trouvait tous les jours, de 10 h à 12 h, sur la pelouse de Tabaret. Des jeux autochtones étaient planifiés le mardi 4 et le mercredi 5 février de 11 h à 14 h, en partenariat avec le Centre de ressources autochtones de l’U d’O.
Grosfils mentionne qu’elle a cependant été déçue de ne pas trouver les jeux autochtones quand elle s’est rendue sur place le mercredi, vers 13 h. D’autres jeux, comme le lancé de haches, étaient proposés le jeudi midi.
Pour clôturer la semaine, le vendredi 7, les étudiant.e.s sont invité.e.s à porter une chemise à carreaux pour la Journée du bûcheron. Des feux de camps et des jeux en bois étaient annoncés sur la pelouse de Tabaret.
Des sorties payantes
Le mardi, de 15 h à 20 h, une sortie sur inscription était organisée au Domaine de l’Ange-Gardien, à Gatineau, afin de prendre part aux glissades sur tubes. Le billet, à 10 dollars comprenait également un moyen de transport, mis à disposition pour les étudiant.e.s souhaitant s’y rendre depuis l’Université.
En milieu de semaine, le mercredi 5 de 11 h 30 à 13 h, un dîner de Cabane à sucre traditionnel a été organisé. Pour Catalina Tapias, étudiante en génie civil, les 10 dollars requis pour participer à l’activité ne l’ont pas dissuadé. L’activité lui a fait se remémorer des moments en famille lors du temps de cabane à sucre. Elle mentionne que la musique donnait vraiment une ambiance québécoise et que la nourriture était délicieuse.
Les deux étudiantes déclarent vouloir participer de nouveau au festival l’an prochain. « S’il faisait un peu moins froid pour les queues de castor, je le ferais à chaque semaine », précise Tapias. Celle-ci ajoute avoir participé aux activités afin de se motiver pour les examens de mi-session.
Il est également possible de participer à des activités comme celles des glissades sur tubes durant tout le mois de février, dans le cadre du Bal de Neige d’Ottawa-Gatineau.