CAMPUS
Catherine Dib | Chef de pupitre – Twitter @Catherinedib
Le vendredi 3 février se tenait la soirée de remise des prix pour le Défi hivernal, mieux connu sous le nom de Snowstock. La formule, autrefois un spectacle en grande pompe avec quelques grands noms à l’affiche, a été modifiée pour cette édition. Remise des prix et déguisements à la sauce des années 1980 par le DJ Kid SL étaient au menu, sans groupes musicaux invités pour la soirée.
Changement de cap
Pourquoi ce changement de programme? La vice-présidente aux activités sociales de la Fédération étudiante (FEUO), Marie-Claude Noël, en entrevue entre deux allers-retours au gala du Mois pour l’histoire des Noirs, explique le choix : « On avait réservé l’espace il y a plusieurs mois, mais on a par la suite appris qu’il y avait plusieurs évènements le même soir […]. On ne voulait donc pas empiéter sur les initiatives des étudiants. » L’idée s’est donc résumée à organiser une fête pour donner les prix, danser un peu et jeter un coup d’œil aux autres évènements sur le campus, selon Mme Noël.
Elle souligne toutefois que le reste de la semaine a été un succès, notamment le Spin, le 2 février : « J’en suis vraiment fière. Certaines personnes disent que c’est le plus gros montage qu’on a eu à Ottawa. Et on a eu plus de participation que jamais. » Après le Spin, il y a aussi eu une soirée au Babylon avec le DJ Grand Theft ainsi que Keys and Krates.
Une question monétaire
L’évènement Snowstock ayant été une activité à laquelle il était difficile d’attirer les étudiants, Mme Noël a voulu mieux utiliser les ressources à sa disposition. Elle a précisé que « ça ne vaut pas la peine d’investir tout plein d’argent dans un band qui va empiéter sur les autres évènements des étudiants ».
Pourtant, malgré la faible participation prévue, la quinzaine d’étudiants présents lors du passage de La Rotonde était loin de l’estimation. Un collaborateur souhaitant garder l’anonymat a par ailleurs fait part de sa déception : « On fait des pertes, présentement. Je suis vraiment déçu, car on nous avait préparés pour 300 personnes, déclare-t-il. Il y a quand même une différence entre 15 et 300. »
Marie-Claude en dit autrement : « Ils savaient à quoi s’attendre, on avait eu des discussions là-dessus et ce n’est pas la première fois qu’ils font un évènement à l’Université d’Ottawa. »
Malgré tout, les rares étudiants qui ont daigné venir faire un tour se sont éclatés, comme Autumne Beth, étudiante en biologie, qui chantonne en dansant : « J’ai eu vraiment du plaisir cette semaine. Et ce soir, c’est super amusant et c’est quelque chose de différent! »