Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

Allopathie ou homéopathie : Un débat sans fin ?

Malek Ben Amar
27 mars 2022

Crédit visuel : Courtoisie – Kelly Sikkema, Unsplash

Chronique rédigée par Malek Ben Amar – Journaliste

Notre corps est souvent exposé à des agents pathogènes qui affectent son fonctionnement normal. Pour mettre fin à ces déviations, le.la médecin peut avoir recours à différentes méthodes thérapeutiques, notamment l’homéopathie et l’allopathie. Comment ces médecines se distinguent-elles alors l’une de l’autre ?

Pour soigner une maladie, de nos jours, on choisit la plus convenable de ces deux approches. Cependant, les avis diffèrent en ce qui concerne la crédibilité de chacune. Contrairement à l’allopathie, l’homéopathie, qui est basée sur le fait de guérir le symptôme par la même source qui le cause, semble être accusée d’être une pseudoscience totalement infondée.

Différentes formes, même objectif

L’allopathie concerne l’ensemble de techniques auxquelles on a recours pour guérir une maladie en s’attaquant directement à ses symptômes. Les études de cette méthode sont purement empiriques, et ses diagnostics s’appuient généralement sur des examens médicaux et des analyses biochimiques.

En homéopathie, le principe est bien différent. Au-delà des manifestations essentielles et remarquables de la maladie, il y a une cause plus profonde. Grâce à une longue discussion entre le.la médecin et le.la patient.e concernant tous les aspects du problème, on essaye d’atteindre la source du mal. Puis, ce mal est soigné par lui-même, et ce, après avoir été infiniment dilué.

Chaque méthode a ses manières de concevoir le problème ainsi que de le traiter, et le débat entre l’efficacité de ces deux approches soulève des questions toujours plus nombreuses. Mais bien que l’allopathie et l’homéopathie désignent en quelques sortes des conceptions antinomiques de la thérapeutique, l’objectif de ces deux sous-domaines de médecine est toujours le même : la disparition de la maladie.

Malgré toutes ces critiques de l’homéopathie…

Les allopathes chantent toujours le même refrain et croient que le fonctionnement de la technique homéopathique est absurde, voire incompris. Pour eux.elles, si jamais un traitement homéopathique est efficace, c’est soit par coïncidence, soit juste un effet placebo. En revanche, ayant personnellement essayé ce type de traitement, j’y crois absolument, et je ne pense aucunement qu’il soit juste imaginé ou inefficace.

D’après ce que j’ai vécu, et contrairement à ce que pensent les anti-homéopathie, cette médecine n’est ni banale ni superficielle. En effet, pour arriver à prescrire le bon traitement homéopathique, la consultation doit être interactive, et l’écoute du.de la patient.e est primordiale. Il ne s’agit pas d’un simple traitement de symptômes, puisque l’environnement de la personne est aussi pris en compte. Ainsi, le diagnostic est élaboré en fonction de plusieurs facteurs, notamment la psychologie de l’individu.e et tout son contexte de vie.

On parle précisément d’un traitement individualisé qui diffère d’une personne à une autre, bien que dans de nombreux cas, les symptômes de celles-ci soient les mêmes. Cette philosophie repose à la fois sur l’aspect matérialiste et sur celui psychosomatique. Dans ce cas, le résultat ne serait pas une prescription standard dont la posologie est déjà connue, mais plutôt tout un traitement personnalisé avec une posologie adaptée aux besoins de l’organisme.

…l’allopathie n’est pas sans dangers

L’allopathie utilise souvent des substances toxiques telles que les antibiotiques pour détruire l’agent pathogène. Elle cible plus la maladie que le.la patient.e. Bien entendu, toutes ces substances sont bien étudiées. On les administre impérativement à une dose inférieure au seuil de toxicité pour ne pas nuire à la santé de la personne. Mais sommes-nous toujours certain.e.s d’être conformes aux règles et de ne pas tomber dans la surmédication ?

Malgré le fait que chaque médicament, sans exception, est soumis à des essais cliniques pour avoir son autorisation de mise sur le marché,la liste noire des molécules allopathiques déconseillées s’allonge jour après jour, et ce, au fur et à mesure que les études scientifiques rapportent leur toxicité.

Une question se pose donc : pourquoi toute cette haine contre la médecine douce qui ne porte aucun risque sur la santé, et tant de négligence face aux risques de l’allopathie ? L’homéopathie, souvent inoffensive, ne cause de mal à personne. Bien au contraire, aujourd’hui, à l’image de plusieurs autres formes de médecine comme la phytothérapie, l’homéopathie tient toujours à son principe fondamental : soigner le mal sans pour autant le recauser autrement.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire