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Éditorial

Un peu d’optimisme en ce temps de crise

Rédaction
23 mars 2020

Crédit visuel : Andrey Carmo – Directeur Artistique

Par Caroline Fabre – Rédactrice en chef.

Coronavirus, COVID-19 ; COVID-19, coronavirus. En boucle. Toute la journée. Toute la nuit. À la télévision. Sur les réseaux sociaux. Dans les journaux. Partout, ces mêmes mots qui ne cessent de se répéter. Virus. Contagion. Crise. Isolement. Confinement. Symptômes.

Bien que l’avenir semble encore incertain, avec pas loin de 355 000 cas, et plus de 15 000 décès à travers le monde, celui qui est apparu en décembre dernier en Chine défraie la chronique. 

Si vous avez régulièrement consulté La Rotonde, au cours de ces dernières semaines, vous avez surement vu passer bon nombre d’articles concernant le sujet. Actualités, Arts et culture, Sports et bien-être ; chaque section de notre journal francophone l’a abordé. Même les horoscopes de la rubrique Procrastination ne tournent qu’autour du virus ! Et c’est sans parler des éditoriaux hebdomadaires. Mais aujourd’hui, l’équipe de La Rotonde est bien angoissée. Comme tout le monde, elle ne sait pas comment se développera cette pandémie dans les jours, semaines, mois à venir. Et ça l’inquiète.

Nous sommes bien conscient.e.s, au sein du journal, que le climat est à l’anxiété constante. Allons-nous, ou l’un.e de nos proches, être touché.e.s ? Comment l’avenir va-t-il se profiler ? Nous n’avons aucun moyen de le savoir. 

Nos voisin.e.s

Alors que de multiples mesures de confinement ont été prises dans différents pays particulièrement touchés par le virus tels que l’Italie, l’Espagne, ou encore la France, ce n’est qu’une question de temps avant que le Canada ne suive le mouvement. Encore une fois, « mieux vaut prévenir que guérir », même si, soyons honnêtes un instant, la perspective de rester cloîtré.e chez soi n’enchante pas grand monde.

Pourtant, les consignes de confinement drastique appliquées en Chine, et plus particulièrement dans le berceau du virus, Wuhan, semblent avoir porté leurs fruits. La ville semble en effet retrouver doucement son cours, après plus de deux mois de confinement. 

Alors si l’idée de rester enfermé.e chez soi pendant une durée indéterminée en effraye plus d’un, elle offre également quelques avantages. Aujourd’hui, concentrons-nous sur les aspects positifs de cette pandémie, aussi rares soient-ils.

Passer du temps en famille

Ce confinement vous permettra de créer, ou de renouer des liens familiaux ou amicaux avec des membres de votre entourage.

À première vue, cette attestation peut sembler idiote. Mais à quand remonte la dernière fois où vous avez réellement entretenu une discussion, ou un débat enflammé, en famille ?

Avec l’université, le travail, les examens, les gens ont tendance à devenir égoïstes, que ce soit volontairement ou non. Vous montrer affectueux physiquement parlant n’est peut-être pas la meilleure recommandation dans cette situation-ci, n’hésitez pas à montrer à vos proches que vous les aimez et qu’ils comptent pour vous. Un message, un appel, ou même une lettre n’a jamais  fait de mal à personne.

Se ressourcer 

Il y a quelques semaines, La Rotonde avait rédigé un éditorial critiquant le concept de semaine de lecture. Bien que les examens finaux arrivent rapidement, pour peu qu’ils soient maintenus par les facultés de l’Université d’Ottawa (U d’O), nombreux sont les professeur.e.s à se montrer compréhensifs et bienveillant.e.s.

Prendre un ou deux jours pour vous reposer vous fera le plus grand bien. Comme le dit le proverbe, « c’est reculer pour mieux sauter. »

Mais ne vous laissez pas succomber à la procrastination. Comme nous venons de le dire, les examens finaux arrivent bientôt ; les travaux de groupe aussi. 

Travailler en autonomie

Toutefois, passer du temps confiné au sein de votre maison vous offre la possibilité de trouver votre propre rythme. Pas besoin de vous lever aux aurores, ni de vous coucher à pas d’heure.

Sauf si vous êtes un.e étudiant.e international.e, et que vous êtes de retour dans votre pays ; ça, c’est pas de chance.  

Vous n’aurez pas non plus besoin de passer des heures dans les bus OC Transpo, ou dans le train léger. Vous êtes indépendant.e.s, et pouvez désormais organiser vos journées comme bon vous semble ; les cours en ligne offrent cette possibilité-là. 

S’entraider

Un peu partout sur les réseaux sociaux, des initiatives favorisant l’entraide entre familles, ami.e.s, voisin.e.s, étudiant.e.s, ont vu le jour.

C’est l’occasion d’aider votre prochain, et de participer à une bonne action. Chacun.e peut aider, que ce soit financièrement, alimentairement ou physiquement parlant. En ces temps de crise, la solidarité est une composante essentielle des sociétés. 

Cette solidarité concerne également de plus grosses échelles ; la Chine, pays touché de plein fouet par le COVID-19, ayant reçu de l’aide au début de la pandémie. À l’heure où le virus semble être contenu sur son territoire, le pays a envoyé des médecins dans trois pays : l’Italie, l’Iran et l’Irak.

Diminuer la pollution  

Enfin, avec la cessation de nombreuses activités polluantes à travers le globe, des baisses de pollutions ont été constatées. Vous avez surement vu circuler de nombreuses vidéos sur Internet, de celles des canaux de Venise redevenus limpides, aux cartes graphiques indiquant le niveau de pollution en Chine.

Même si les effets ne sont que temporaires, et que dès le virus passé, la situation redeviendra identique au passé, cette crise aura pour conséquence de nous démontrer, une fois de plus, l’impact de l’homme sur la nature. 

Bien que les bonnes nouvelles soient minces, par les temps qui courent, nous espérons que cet éditorial aura, l’espace d’un instant, apaisé vos craintes, et vous aura fait sourire.

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