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Sports et bien-être

Du changement dans l’équipe féminine de soccer

Dawson Couture
27 octobre 2020

Crédit visuel : Nisrine Nail – Direc­trice artis­tique

Par Aïcha Ducharme-Leblanc – Jour­na­liste

Alors que l’équipe de soccer féminin des Gee-Gees remportait la toute première coupe du monde universitaire de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) à Jinjiang en Chine, en novembre 2019, où en est-elle aujourd’hui ? Retour sur les changements qui ont dernièrement eu lieu au sein de l’équipe. 

Si le coronavirus a bouleversé les plans des équipes sportives, Sue Hylland, directrice des sports de l’Université d’Ottawa, confiait à La Rotonde avoir de grands espoirs pour l’équipe féminine de soccer.

En octobre, les haut.e.s dirigeant.e.s du sport universitaire ont annoncé l’annulation des programmes et championnats sportifs. L’équipe féminine de soccer ne pourra donc participer ni aux championnats, ni aux matchs officiels de la ligue cet hiver.

L’entraîneur-chef de l’équipe féminine de soccer des Gees-gees, Steven Johnson se dit déçu de la nouvelle mais comprend une telle décision. « Je ne pense pas que l’Université ait les ressources nécessaires pour organiser des championnats en toute sécurité », explique-t-il.

Nouveaux éléments

Cette dernière est composée d’un mélange intéressant de neuf nouvelles recrues et de sept joueuses seniors de retour. Parmi ces dernières se trouve notamment Mikayla Morton, qui avait permis à l’équipe d’être couron­née, après un but marqué à la deuxième minute lors de la coupe du monde universitaire.

Ça « a élevé le calibre de l’environnement d’entraînement », partage Johnson. Angelina Gendreau, attaquante, ajoute qu’elle trouve à son équipe une belle chimie, et que les nouvelles recrues apportent beaucoup à leur jeu.

Entraînements remodelés 

Malgré l’annulation des championnats et des matchs, l’équipe n’a pas cessé de s’entraîner durement. Gendreau considère même que ces annulations constituent « une bonne opportunité d’améliorer des choses que nous n’aurions normalement pas le temps d’améliorer ».  

Cependant, les pratiques sont gérées différemment pour respecter les règles sanitaires. Gendreau évoque la priorité accordée aux compétences individuelles des joueuses, étant donné que les contacts entre celles-ci doivent être limités. « On fait plus d’exercices où il faut que tu [la joueuse] cherches à te positionner à une place pour pouvoir intercepter le ballon », remarque-t-elle.

Johnson rappelle que la situation n’est pas idéale, car l’équipe est « confrontée à des règles et des contraintes qui changent chaque semaine ou toutes les deux semaines ». Il valorise cependant la flexibilité et l’adaptabilité de ses joueuses. 

Du positif dans le négatif

Le fait de ne pas avoir de rencontres avec d’autres équipes toutes les fins de semaine a cependant permis de dégager quelques avantages. Les joueuses restent largement indemnes de blessures, et il peut être préférable qu’elles ne soient pas stressées par le fait d’être sélectionnées ou non parmi les onze joueuses de départ sur le terrain, explique l’entraîneur. S’il y a une chose qu’il déplore, c’est le manque d’aspect social, qui est, selon lui, la force du sport d’équipe

Gendreau affirme qu’une équipe « qui te motive, qui veut que tu réussisses, […] qui est positive » est la clé de la réussite. Elle croit fermement que son équipe a ce qu’il faut pour gagner un championnat national, tout comme Johnson et Hylland. 

Si les conditions sanitaires le permettent, l’année 2021 pourrait être marquée par de multiples rencontres, tant au niveau national, qu’au niveau international, avec la Coupe du monde universitaire en Chine ou les jeux de la FISU America au Mexique.

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