Inscrire un terme

Retour
élections partielles SÉUO
Actualités

Se préparer aux élections générales du SÉUO

Marina Toure
5 mars 2023

Crédit visuel : Archives

Article rédigé par Marina Touré — Cheffe du pupitre Actualités

Les élections générales du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) ont lieu cette année du 5 au 9 mars. Celles-ci ont pour but de combler les positions dans le Sénat de l’U d’O, le Bureau des gouverneurs et le Comité exécutif du SÉUO. Quatre de ces candidat.e.s ont choisi de se présenter aux élections du comité exécutif. Qui sont ces candidat.e.s? Qu’ont-iels à offrir aux étudiant.e.s?

Visibiliser et organiser le Syndicat

Pour les candidates au poste de Commissaire à la revendication et Commissaire aux opérations, il s’agit dans cette élection d’une campagne sans compétiteur.ice.s. Elles se sont toutes deux attelées à présenter leur plateforme en détail. Maisy Elspeth, étudiante en deuxième année dans le programme de sciences biomédicales avec une mineure en philosophie à l’U d’O, énonce que son engagement est né de sa volonté d’inclure les étudiant.e.s dans le processus de décision. La candidate au poste de Commissaire à la revendication souhaite améliorer la visibilité des initiatives du SÉUO.

Ses objectifs, une fois élue, réunissent une initiative de transparence des coûts des cours, la création d’un processus simplifié et accessible pour les plaintes, ainsi qu’un projet de documentation de l’histoire du SÉUO. On peut notamment retrouver dans son agenda de revendications la volonté de désinvestissement, et surtout, la fin des contrats avec la banque RBC. Elspeth considère que son plus grand objectif est la «visibilité du SÉUO partout sur le campus».

C’est une opinion que partage Fiona Broughton, étudiante en quatrième année en linguistique et sciences politiques à l’U d’O. Selon la candidate au poste de Commissaire aux opérations, il est essentiel de véritablement satisfaire à l’objectif de transparence financière du SÉUO. «Je suis convaincue que je pourrais mieux gérer le département des finances», affirme l’ancienne vice-présidente des Finances de l’Association étudiante de la Faculté des arts. Cette dernière aimerait organiser les finances du Syndicat et se concentrer sur la création d’un environnement de travail stable et sain.

Il est temps, selon Broughton, de «solidifier» l’organisation du Syndicat. Pour accomplir ses objectifs, la candidate promet une publication transparente des budgets, ainsi que la possibilité pour les étudiant.e.s d’allouer des fonds aux projets de leur choix. La rétention des employé.e.s est une «priorité absolue» de Broughton. Elle propose d’établir des politiques complètes en matière de conduite professionnelle. Cela permettra, selon elle, la mise en place d’une véritable coopération, qui enrichira le lieu de travail.

Représenter et inclure les minorités visibles

Cette année, deux candidat.e.s se font face pour la position de Commissaire à l’équité : Quanah Travis, étudiant en deuxième année en linguistique avec une mineure en études autochtones, et Joyce Williams, étudiante en deuxième année en gestion internationale.

Tou.te.s deux partagent des motivations communes quant à leur volonté de se présenter. Iels disent avoir été convaincu.e.s par leurs ami.e.s, qui croyaient en leurs capacités. Si pour Travis, son expérience dans le travail d’équité l’a aussi encouragé à se présenter, Williams perçoit cette candidature comme une opportunité d’inclure la voix des minorités dans le SÉUO, comme les étudiant.e.s noir.e.s et internationaux.ales.

Afin de combler ce vide, Williams promet, si elle est élue, de lutter contre les inégalités auxquelles font face les étudiant.e.s internationaux.ales. Elle cite le cas des placements Coop comme exemple, car il est plus difficile pour eux.elles de trouver un stage. Bien qu’elle présente 11 de ses propres idées dans sa campagne, il sera essentiel à son avis de représenter également la volonté des étudiant.e.s dans son travail de Commissaire à l’équité.

Travis présente sept de ses objectifs s’il est élu pour le poste. Parmi ses priorités, on retrouve l’augmentation de la disponibilité des produits menstruels dans les toilettes de l’Université. Il souhaite aussi mettre en place des accommodations pour les étudiant.e.s autochtones, ainsi que l’établissement d’un système pour les certificats médicaux.

Bien qu’il concède que les étudiant.e.s devraient voter pour le.la candidat.e de leur choix, Travis souhaite quand même souligner son expérience dans le domaine de l’équité et l’inclusion. «Si vous voulez quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, je peux vous dire que moi j’en ai», déclare-t-il. Williams met quant à elle en avant ses multiples identités : «j’ai vécu la plupart des choses que toutes les minorités sur le campus ont vécues», affirme-t-elle, ce qui peut selon elle lui permettre de représenter aux mieux leurs intérêts.

La participation électorale est l’élément qui réunit tou.te.s les candidat.e.s à cette élection : tou.te.s mettent en avant la faible participation des étudiant.e.s, et encouragent ceux.celles-ci à voter. Cela reste le meilleur moyen afin d’élire des personnes qui partagent leurs idéaux, insistent-iels. L’engagement étudiant.e.s permet de construire un syndicat fort qui pourra ensuite représenter les volontés des membres de la communauté, concluent-iels.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire