Crédit visuel : Valérie Soares – Photographe

Article rédigé par Fanta Souaré – Journaliste

Le Centre sportif de l’Université d’Ottawa (U d’O) offre ce semestre une grande variété de séances de sport allant du yoga à la Zumba, en passant par des entraînements par intervalle à haute intensité. Les séances sont gratuites et offertes sur la plateforme Zoom. Alors, plus d’excuse pour ne pas bouger ! 

Depuis le début de la pandémie au mois de mai dernier, cette initiative propose des activités de remise en forme virtuelles afin d’encourager toute la communauté universitaire à rester active. De nombreuses sessions, dont la programmation est accessible depuis le calendrier d’activités récréatives des Gee-Gees, ont été mises en place chaque semaine à des horaires variés, afin d’accommoder un maximum d’étudiant.e.s.

Cours de Zumba chez soi

Si Justine Roy est arrivée à l’U d’O en 2018 pour y effectuer sa maîtrise en éducation, elle est aujourd’hui instructrice de conditionnement physique certifiée et enseigne des cours virtuels de Zumba. Elle avoue qu’au début de la pandémie, elle n’était pas certaine de l’intérêt éprouvé pour les activités en ligne, et le côté technique d’une telle initiative l’inquiétait.

Mais elle a depuis été surprise par la forte  la demande, et partage que le format fonctionne bien. Elle explique en effet qu’à la fin de chaque session, les participant.e.s prennent le temps de remercier les instructeur.rice.s. Plusieur.e.s se connaissent de nom et de longue date, se saluent et s’échangent des mots doux avant de se quitter pour se retrouver le jeudi suivant, souligne-t-elle.

(Dés)avantages du virtuel

Les problèmes d’internet et de connexion sont néanmoins récurrents, et le fait que Roy ne puisse ni voir ni guider ses participant.e.s en personne l’inquiète. Elle fait face à ce problème de taille en rappelant régulièrement à ses élèves que leur santé et leur sécurité est primordiale, et insiste sur le fait que chacun.e doive écouter son corps.

Hannah Brown, participante et étudiante de quatrième année en linguistique à l’U d’O, affirme que les cours en personne lui manquent, mais qu’elle est heureuse de pouvoir faire de l’exercice dans le confort de chez elle. Deux fois par semaine, elle profite de ces activités gratuites et apprécie ne pas être obligée à allumer sa caméra, ou à se déplacer pour y accéder. Compte tenu des circonstances, cette option est, selon elle, la meilleure, et elle est ravie d’entretenir une connexion avec la communauté universitaire.

Rester en mouvement

Roy souligne « qu’avec un peu de motivation, n’importe qui peut en faire [du sport]. Il faut simplement se donner la chance d’apprendre ; et le plus difficile, c’est de commencer ». Elle ajoute que c’est le cardio qui fait de l’exercice une activité plaisante. Pour l’instructrice, cette initiative était définitivement une nécessité pour la santé mentale des Gee-Gees. Elle souligne que présentement, les gens cherchent désespérément des distractions et des façons de prendre soin d’eux.

Sudipta Verma, étudiante de deuxième année en administration publique et science politique, apprécie la variété d’activités offertes. Elle insiste également sur le fait que les étudiant.e.s continuent de payer les frais pour les services sportifs en ces temps d’isolement, il lui paraît alors important d’en profiter un maximum.

Ce calendrier d’activités récréatives permet aux étudiant.e.s de rester en forme, tout en cultivant leur calme intérieur, leurs quadriceps, et leur bien-être. Nul besoin de s’inscrire à quoi que ce soit, il est possible de participer aux séances à l’improviste, quand le besoin d’entrer en contact avec son corps, son esprit, ou la famille des Gee-Gees, est là !