Crédit visuel : Courtoisie – Mélissa Balthazar
Entrevue réalisée par Marie-Ève Duguay – Cheffe de pupitre Arts et culture
Mélissa Balthazar est enseignante de profession depuis 14 ans déjà. En plus de dédier son temps à la cause scolaire, elle a publié plus tôt cette année son premier roman, En quête de survie, chez les Éditions de la francophonie. Elle révèle aujourd’hui les facettes cachées derrière la rédaction de son livre, qui explore les rebondissements et les mésaventures d’un couple canadien.
La Rotonde (LR) : Votre premier roman, En quête de survie, a été publié récemment. Comment s’est déroulé le processus d’écriture ?
Mélissa Balthazar (MB) : L’écriture a toujours été une grande passion pour moi. Je me suis inspirée d’événements que j’ai vécus et, en les mélangeant à beaucoup d’éléments de fiction, je les ai transformés en intrigue.
J’ai commencé à rédiger l’histoire en 2014, jusqu’en 2017. Quelque temps plus tard, j’ai malheureusement perdu ma clé USB qui comportait l’ébauche du roman. Je ne voulais pas recommencer, puisque cela n’aurait pas été authentique.
Avec l’arrivée de la pandémie, je me suis mise à faire un grand ménage chez moi, et j’ai finalement retrouvé ma clé. Elle était bien enfoncée dans mon tapis. J’ai donc profité du confinement pour continuer la suite du roman.
À cause des émotions vécues pendant la pandémie, la fin est bien différente de ce qu’elle aurait été si j’avais terminé le roman il y a quelques années, comme il était originalement prévu.
LR : Votre roman s’inscrit dans le genre du roman policier. Qu’est-ce qui vous attire le plus vers ce genre littéraire ?
MB : Je trouve les livres dans lesquels il y a quelque chose à résoudre tellement intéressants. J’aime être à la poursuite de l’intrigue et avoir le sentiment de vouloir continuer ma lecture pour découvrir ce qui arrivera dans les pages et les chapitres suivants. J’ai toujours été très attirée par les livres de ce genre littéraire. J’aime bien les livres de Chrystine Brouillet et de Agatha Christie, entre autres. J’ai bien apprécié faire leur lecture en grandissant, et ces auteures sont deux grandes inspirations pour moi.
Il n’était que naturel pour moi d’essayer de raconter ma propre histoire policière, et je crois que cela a porté fruit !
LR : Quel genre de message cherchez-vous à transmettre à vos lecteur.ice.s dans le roman ?
MB : Je ne veux pas trop révéler l’intrigue du roman, mais j’aimerais souligner que lorsque nous ne sommes pas bien, il est important de reconnaître qu’il y a un problème, et s’il faut, d’aller demander de l’aide.
La pandémie a permis un recul forcé dans toutes les sphères de nos vies. C’est à partir de ce message, que j’ai développé en 2020, que se base la fin du roman.
LR : Avez-vous d’autres romans en écriture ?
MB : J’ai des plans de rédaction pour un deuxième roman. Ce sera intéressant puisque c’est un genre de suite à En quête de survie. Je complète présentement mes notes. Je suis présentement en pleine période d’inspiration profonde pour l’écriture.
La pandémie en soi m’a donné la chance de faire tout ce que je ferais à la retraite. Souvent, on se demande ce que nous allons faire lors des périodes de repos de nos vies. Nous sommes dans ce moment à l’instant : moi, j’en profite pour rédiger.
Je vais essayer d’envoyer le manuscrit le plus vite possible, et je vise une publication en début de l’année prochaine.
LR : Quels conseils donneriez-vous aux lecteur.ice.s qui souhaitent un jour écrire un livre ?
MB : Au moment où l’inspiration frappe, il faut y répondre ! Je prends plusieurs notes, à tout moment de la journée, et c’est à partir de celles-ci que je rédige. C’est ce qui forme de superbes idées.
Aussi, il ne faut jamais abandonner ! J’avais envoyé mon manuscrit à une autre maison d’édition avant qu’il ne soit publié avec les Éditions de la francophonie, et il avait été refusé. C’est correct ! C’est ce qui rend le processus encore plus intriguant et amusant. Ces défis nous poussent à nous améliorer.
Il faut simplement écrire et ne pas lâcher prise.