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Une diversité de clubs et d’associations à l’Université d’Ottawa

Mabinty Toure
12 octobre 2022

Crédit visuel : Nicholas Monette – Directeur artistique 

Article rédigé par Mabinty Touré – Journaliste

Du 3 au 7 octobre se déroulait la semaine des clubs de l’Université d’Ottawa (U d’O). Le CVUO (Campus Vibez UOttawa) répertorie près de 360 clubs au sein de l’Université, tous différents les uns des autres. Ces clubs permettent aux étudiant.e.s de l’U d’O de faire des rencontres ou encore de développer leurs intérêts. Après deux ans d’activités en ligne, les clubs font néanmoins face à des défis organisationnels pour offrir un lieu de rencontre aux participant.e.s.

Les clubs universitaires constituent un espace de rassemblement pour les étudiant.e.s en quête d’un sentiment d’appartenance. Zack Tibbles, président de la Ligue d’improvisation étudiante universitaire (LIEU), est ravi de retrouver les étudiant.e.s dans les événements, après une interruption de plus de deux ans.  Il se réjouit d’avoir réussi à accueillir un nombre record de participant.e.s prêt.e.s à se réunir autour du français.

Trouver sa communauté 

La co-présidente de l’Association des leaders étudiants noirs (ALÉN), Armande Obrou, rappelle l’importance d’avoir une organisation qui crée des opportunités de rencontres sociales, professionnelles, mais surtout qui permet de trouver sa communauté. Cet avis est également partagé par Tibbles, à la tête d’un club qui souhaite mettre en valeur les arts francophones dans une université bilingue.

Shana Quesnel, membre du club UO Fierté à l’U d’O, mentionne le besoin de trouver un espace sécuritaire, au sein de l’Université, en tant que membre de la communauté LGBTQ+. Elle énonce que «quand on sort de l’école secondaire, on peut avoir ce besoin de pouvoir être soi-même, en totale liberté». De manière similaire, Obrou présente l’ALÉN comme une association «qui soutient les étudiant.e.s noir.e.s, organise des actions communautaires ainsi que des événements pour faciliter l’intégration des étudiant.e.s noir.e.s face aux défis posés par la discrimination».

Pour ces clubs, ce semestre d’automne est un moment fort après la période difficile de la pandémie de la COVID-19. La LIEU, club existant depuis 1984, a été contrainte de suspendre ses activités pendant deux ans en raison des restrictions sanitaires. Obrou raconte la difficulté d’organiser des événements en ligne, et Quesnel rapporte qu’il était difficile de trouver de l’enthousiasme pendant cette période. Dans une université de plus de 40000 étudiant.e.s de tous horizons, les clubs permettent de découvrir les talents qui nous passent quotidiennement sous les yeux, souligne la co-présidente de l’ALÉN.

Savoir où se relaxer

La santé mentale et le bien-être sont primordiaux pour les étudiant.e.s universitaires. En complément des ressources que proposent les services de l’U d’O, les clubs participent à créer des espaces de relaxation pour la communauté. Les trois membres des clubs insistent sur le fait qu’il soit important d’avoir des moments de partage avec ses pairs pour se changer les idées des études.

Tibbles informe que la LIEU organise des matchs d’improvisation tous les jeudis de 20 h à 22 h. Ces matchs voient quatre équipes s’affronter dans des performances sur divers thèmes. À la fin du jeu, l’auditoire peut voter pour la meilleure équipe. Les trois personnes ayant démontré la meilleure performance sont étoilées et les deux meilleures équipes s’affronteront en fin d’année, de façon similaire à une ligue sportive.

L’ALÉN propose des séances de discussion bihebdomadaire appelées BLK CHAT, sur une variété de sujets qui ont un impact sur la communauté noire. Ce club propose également des opportunités de réseautage, de rencontres professionnelles et même des conférences. Quant à UO Fierté, l’association invite les étudiant.e.s  à se rassembler autour d’activités comme la décoration de citrouilles ou le visionnage d’un film.

Défis d’organisation

Cependant, les clubs se confrontent à des défis quant à ce retour en personne. Ils mentionnent les difficultés pour accéder à des locaux. Pour le président de la LIEU, la joie de retrouver la foule universitaire est amoindri par des inquiétudes lors de l’organisation des événements. Il confie que son club a éprouvé de grandes difficultés dans la logistique de ses évènements. 

Obrou mentionne rencontrer des difficultés similaires quant à la location des locaux. Elle explique : «il faut s’y prendre 40 jours à l’avance pour obtenir une salle, et même dans ce cas, tu n’es pas certain.e de l’avoir».

Tibbles déplore un manque d’informations sur les personnes à contacter ainsi que des difficultés pour louer l’espace où se tenaient les matchs d’improvisation. Quesnel nuance ces propos, estimant que la situation s’améliore.

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