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Arts et culture

Club de poésie : une première à l’U d’O

Marie-Ève Duguay
1 novembre 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Article rédigé par Marie-Ève Duguay – Cheffe de pupitre Arts et culture

Né virtuellement pendant l’été 2020, le club UOPoésie est unique en son genre. Étant le premier club de poésie de l’Université d’Ottawa (U d’O), il rassemble une panoplie d’étudiant.e.s fasciné.e.s par l’écriture en vers et en prose. En partageant leurs travaux sur Instagram, les membres visent à s’exprimer sur des sujets importants, un coup de plume à la fois.

Angie Orabi, étudiante de quatrième année en génie environnemental et mécanique à l’U d’O, est co-présidente du club. Elle souligne que c’est en fait sa co-présidente Farah Farhat qui a proposé de former l’organisation et qui a orchestré le rassemblement des membres de l’équipe. « Nous n’avions originellement pas de plans concrets pour le club. Au fil du temps, notre plateforme a grandi, et nous avons développé des idées solides et un plan d’action », explique Orabi.

Leonardo Curzio Dávila, étudiant de troisième année en lettres françaises à l’U d’O, occupe le rôle de traducteur spécialisé pour le club. Il soutient que depuis sa création, UOPoésie a évolué exponentiellement : l’organisation compte à ce jour entre 70 et 80 membres.

Buts et mission

Orabi mentionne que le club a une vision très spécifique, soit celle d’offrir un moyen pour les lecteur.ice.s et pour les écrivain.e.s de partager leur amour pour la poésie.

En offrant une plateforme pour discuter et découvrir de l’ancienne et de la nouvelle poésie, en explorant différents genres et mouvements artistiques et en animant des événements divers, UOPoésie cherche à promouvoir la diversité et la créativité. C’est en organisant des activités et des ateliers que les étudiant.e.s qui font partie du club apprennent à développer leurs capacités créatives et leur talent d’écriture.

D’après Curzio Dávila, « toute personne qui aime la poésie, que ce soit en l’écoutant ou en l’écrivant, est invitée à se joindre [au club] ». Le traducteur souligne également que plusieurs lecteur.ice.s passionné.e.s suivent les publications du club.

« En plus de procurer aux amoureux.euses de la poésie une plateforme sécuritaire pour partager leurs travaux, notre club vise à faire insuffler un sentiment d’appréciation pour la littérature, peu importe l’âge et la culture », souligne la co-présidente. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre à écrire » est d’ailleurs la devise du club.

Pour l’étudiant en lettres françaises, UOPoésie lui a permis de partager son travail et de découvrir la voix des autres étudiant.e.s qui, comme lui, cherchaient à faire « plus que suivre des cours en ligne » à l’U d’O.

Démarche artistique

Orabi explique que chaque membre du club, peu importe la position, a la possibilité de soumettre ses travaux poétiques. C’est cependant l’équipe d’écriture qui développe les instructions et les thèmes et qui assiste les autres membres lors du processus de rédaction. Les poèmes sont ensuite traduits par l’équipe de traduction, dont fait partie Curzio Dávila. Orabi indique que le club est entièrement bilingue en français et en anglais.

L’équipe de design se charge ensuite de la création du visuel et crée plusieurs arrière-plans qui sont utilisés pour illustrer les textes. Le tout est finalement publié sur la page Instagram du club.

Pour les membres qui ne veulent pas partager publiquement leurs travaux, ou qui manquent tout simplement d’expérience en écriture et en présentation, Orabi rassure que les ateliers sont très utiles pour découvrir les talents cachés. L’équipe d’écriture et de formation est composée de gens qui maîtrisent bien les deux langues et qui ont étudié longuement la création littéraire, selon la co-présidente. Ceux.celles qui font partie de l’équipe sont donc bien qualifié.e.s.

Vers et catharsis

Pour les membres de UOPoésie, la poésie représente une partie intégrale de leur vie. La co-présidente du club précise justement que, « étant une personne sensible et émotionnelle, la poésie a toujours été un exutoire important et sain qui [lui] permet de s’exprimer ».

La poésie occupe une fonction similaire chez Curzio Dávila. Il mentionne que cette forme artistique « donne l’illusion de croire, et de créer de la beauté, et même d’y entrer, et dans des cas extrêmes, d’en faire partie, ou de ne faire qu’un avec elle ». Il termine en mentionnant que « c’est l’une des rares choses sublimes, propres et transcendantes qui nous restent, à nous les humains… ».

UOPoésie organise présentement son spectacle semi-annuel de poésie. Celui-ci sera fait de manière hybride et sera accessible à ceux et celles qui voudraient soit y aller en personne, soit en profiter du confort de chez soi.

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