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Sports et bien-être

Lâcher prise et respirer, ces qualités si souvent oubliées

Dawson Couture
20 mars 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique 

Chronique rédigée par Marion Charruyer – Journaliste

Notre quotidien d’étudiant.e.s souvent surchargé nous amène souvent à mettre nos vies sociales et notre bien-être de côté. Entre heures de cours, devoirs et travail, il est souvent difficile de profiter de la vie et de trouver du temps pour soi. Pourtant, cela est une nécessité qui finit toujours par s’imposer.

Depuis mon entrée à l’université, je ne compte plus le nombre de fois que j’ai entendu les personnes autour de moi dire qu’elles n’avaient plus le temps de sortir ni de faire du sport ou de prendre l’air. En me concentrant sur mes études et mon avenir, moi aussi, j’avais souvent l’impression que le présent m’échappait. Alors je me suis demandée comment remédier à cela et surtout, comment retrouver du temps pour moi.

S’occuper de soi

J’ai toujours eu l’habitude, comme beaucoup d’étudiant.e.s, de passer des heures et des heures à travailler sans prendre de pause. En effet, je peux m’acharner sur un même devoir pendant huit heures d’affilée, et ce, sans décoller une seule fois de ma chaise de bureau. Je répète ça tous les jours de la semaine. Jusque-là, tout allait plutôt bien, mais il y a quelques mois j’ai frôlé le burn-out.

Nous avons tendance à nous focaliser sur notre scolarité et notre travail, car c’est ce qui nous paraît le plus important. Le problème, c’est que nous accumulons beaucoup d’éléments négatifs dans nos vies : stress, fatigue, solitude, dépression… Et d’une manière ou d’une autre, notre corps va finir par dire « STOP ! » Alors, prendre du temps pour soi est tout aussi, voire plus, important que les moments d’étude. Pour ce faire, pas besoin de faire des choses extraordinaires. Cela peut se résumer au fait de sortir trente minutes au bord du canal, de prendre un bain ou même de se faire un soin du visage.

J’ai fini par comprendre que si je ne faisais pas ces choses-là pour moi, j’avais l’impression d’agir machinalement dans la journée. En d’autres termes, je m’oubliais totalement au profit de ma scolarité et je répétais des gestes sans même y prendre le moindre plaisir. Or, si nous faisons des études, il me semble que c’est justement dans le but de s’offrir une vie épanouie et de ne manquer de rien. Mais à quoi bon, si l’on n’est pas heureux.euse ?

Bienfaits variés

Depuis que je m’efforce à faire des choses pour moi, je me sens mieux dans ma peau, mais aussi plus détendue et productive. Si elles se résument généralement à marcher une heure par jour, ou à prendre le temps de me cuisiner de bons petits plats, ces activités m’encouragent à me concentrer sur l’instant présent, en mettant de côté toute source de stress. Cela me permet également de reprendre confiance en moi, car je ne me sens plus esclave de mon travail ni de mes propres ambitions.

Je pensais que les moments où je travaillais plusieurs heures d’affilée me permettaient de rester concentrée sur la tâche et donc de rendre des travaux de qualité. Mais finalement, c’est lorsque nous nous sentons bien moralement et connecté.e.s avec nous-mêmes, que nous sommes les plus confiant.e.s et productif.ve.s. Le cerveau a besoin de s’oxygéner pour fonctionner, et vous avez besoin d’être en phase avec vous même pour qu’il fonctionne à son maximum.

Trouver du temps

Moi qui pensais ne jamais avoir de temps pour moi, j’ai mis en place quelques stratagèmes pour m’en libérer. Dans un premier temps, j’ai arrêté de faire mes devoirs à la dernière minute. Je sais bien qu’on ne peut faire autrement parfois, et que c’est une habitude difficile à perdre, mais c’est possible et cela enlève beaucoup de stress inutile.

Puis, pour chaque jour qui vient, je fais un plan : je m’offre des petites pauses toutes les trois heures de travail, et une heure par jour pour aller marcher, téléphone en poche et écouteurs aux oreilles. Parfois, la quantité de travail que j’ai ne me permet pas de tenir ce genre d’emploi du temps. Mais je tiens à me fixer des limites, notamment en me donnant jusqu’à 19h30 pour travailler quotidiennement. Je consacre aussi mes fins de semaine au repos, et à ma famille ou mes ami.e.s.

Je ne saurais trop vous conseiller de prendre du temps pour vous, même si de prime abord, vous pensez que ce n’est pas possible. D’une manière ou d’une autre, vous le récupérerez et vous vous sentirez beaucoup plus heureux.euse.

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