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Dernière heure : Augmentation des frais de scolarité à l’Université d’Ottawa

Johan Savoy
31 mai 2022

Crédit visuel : Archives

Une dernière heure rédigée par Johan Savoy – Co-rédacteur en chef 

Dans un courriel envoyé aujourd’hui le 31 mai à la population étudiante, l’Université d’Ottawa (U d’O) a confirmé l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiant.e.s internationaux.ales et canadien.ne.s provenant de l’extérieur de l’Ontario. Selon le statut, celle-ci varie entre 5 % et 7 % et entrera en vigueur dès la rentrée d’automne 2022. 

Malgré l’annonce, en octobre dernier, d’un surplus budgétaire avoisinant les 42 millions de dollars, le Bureau des gouverneurs de l’Université a finalement décidé d’adopter la proposition visant à augmenter les frais de scolarité pour la prochaine année académique. 

Si les étudiant.e.s résident.e.s de l’Ontario ne sont pas touché.e.s en raison du gel des frais de scolarité imposé par le gouvernement provincial, les étudiant.e.s internationaux.ales déjà membres de la communauté uottavienne subiront quant à eux.elles une hausse de 5,5 %. Pour les étudiant.e.s internationaux.ales nouvellement admis, celle-ci sera de l’ordre de 7 %. Enfin, concernant les étudiant.e.s canadien.ne.s vivant hors de la province, ils.elles verront leurs frais être réévalués de 5 %. 

Reculer pour mieux sauter    

C’est désormais devenu coutume à l’U d’O, chaque nouvelle proposition budgétaire annuelle comporte une augmentation des frais de scolarité. En effet, le budget 2021-2022 comprenait déjà un projet d’augmentation à hauteur de 3 % pour les étudiant.e.s canadien.ne.s résidant à l’extérieur de l’Ontario. 

Si celui-ci n’avait finalement pas pu voir le jour grâce aux contestations d’associations étudiantes et de représentant.e.s des étudiant.e.s du premier cycle, la version 2022 aura connu plus de « succès », tout en touchant un nombre bien plus important d’étudiant.e.s. 

Cette politique budgétaire vient ainsi alimenter une nouvelle fois les critiques à l’égard de l’établissement et notamment celles du Syndicat étudiant de l’U d’O (SÉUO), qui n’a pas hésité à qualifier la situation « d’inacceptable ». Dans une lettre ouverte adressée au Bureau des gouverneurs, le Syndicat a ainsi rappelé que l’U d’O avait « approuvé [l’an passé] une augmentation de 10 % des frais de scolarité pour les étudiant.e.s internationales francophones de première année » et affirmé que cette nouvelle augmentation contribuait à décrédibiliser l’institution « quant à la valeur qu’elle prétend accorder au bilinguisme ».      

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