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Élections générales du SÉUO – Commissaire aux opérations

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20 mars 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Entrevues réalisées par Marie-Ève Duguay et Marion Charruyer – Journalistes

La période de campagne des élections générales du Syndicat Étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) est en cours jusqu’au 23 mars prochain. Candidat.e.s pour le poste de Commissaire aux opérations, Ratisbonne Mukadi Kazadi et Nouria Sawadogo présentent leurs motivations pour occuper ce rôle, et dévoilent les mesures qu’il.elle.s souhaiteraient mettre en place lors de leur potentiel futur mandat. 

La Rotonde (LR) : Est-ce que vous pourriez commencer par parler un petit peu de vous et de votre parcours ? 

Ratisbonne Mukadi Kazadi (RMK) : Je m’appelle Ratisbonne Mukadi Kazadi. Étudiant international, je suis originaire de la République démocratique du Congo. Je suis actuellement inscrit dans un baccalauréat spécialisé en sciences économiques à l’Université d’Ottawa, mais je compte me spécialiser dans le domaine des finances dès la session prochaine […].

Nouria Sawadogo (NS) : Je m’appelle Nouria Sawadogo et je suis étudiante internationale de troisième année en économie et sciences politiques. Le bilinguisme m’a poussée à participer à plusieurs clubs et à faire du bénévolat sur le campus, et m’a donné l’opportunité de pratiquer mon anglais. En septembre 2019, j’ai rejoint le club de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales et j’en suis devenue la vice-présidente des ventes aux entreprises pendant un an. À la fin de mon mandat, j’ai décidé d’appliquer pour le poste de Commissaire aux opérations du SÉUO.

LR : Que fait le.la Commissaire aux opérations durant son mandat ?

RMK : Il s’agit d’un poste qui englobe la gestion des ressources humaines, des finances, et de l’agenda du Syndicat […]. La personne qui l’occupe doit être au service des autres, travailler pour elles.eux, et pour le bien-être collectif. Ma passion pour la gestion et mon amour d’aider les autres m’ont amené à postuler pour cette position, qui correspond bien à ma personnalité et mes compétences. 

NS : C’est surtout un poste de gouvernance et de gestion. Le.la Commissaire aux opérations est chargé.e de travailler avec le Directeur général afin d’établir le budget du SÉUO, de maintenir les finances, de faire les audits, d’organiser des réunions, et de faire tout son possible pour assurer l’exactitude des chiffres. C’est surtout le mélange du côté administratif et des finances qui m’a attiré au poste, car ce sont mes deux passions !

LR : Quelles sont les qualités d’un.e bon.ne Commissaire aux opérations selon vous ?

RMK : Pour moi, le.la Commissaire aux opérations doit posséder trois qualités principales : la responsabilité, la redevabilité mais aussi l’accessibilité. Responsabilité, car il.elle est responsable de la gestion des finances, et des ressources humaines du Syndicat. On s’attend à ce que la personne à ce poste soit responsable dans ses choix et dans son jugement.

Il est aussi question de redevabilité, car lorsque l’on a affaire aux finances il faut, d’une manière ou d’une autre, être redevable à quelqu’un, que ce soit au bureau du directeur ou directement à la communauté estudiantine. Finalement, il y a l’accessibilité. Le.la Commissaire aux opérations doit établir les budgets du Syndicat, et pour ça, il faut s’enquérir de tous les problèmes qui surgissent dans les clubs et les associations. On doit prendre en compte tous leurs besoins, et ce qu’ils désireraient améliorer dans leurs activités et autres […].

NS : Chaque institution se base sur les finances ; sans ressources, rien ne peut être fait, il faut donc être très objectif.ve. Il faut aussi avoir de bonnes qualités interpersonnelles afin de gérer le personnel, parce que la personne qui occupe ce poste est également responsable des ressources humaines. Il faut être assez bien placé dans les finances et en gestion, et bien connaître ses bases. Il faut être visionnaire, puisque nous sommes vraiment la fondation de notre institution.

LR : En quoi pensez-vous vous démarquer de l’autre candidat.e ? 

RMK : Je connais l’autre candidate, c’est quelqu’un avec qui j’ai de bons rapports et je crois qu’elle est très compétente. Mais s’il fallait seulement parler de moi, je dirais que je suis plus adapté à ce poste grâce à mon expérience dans les associations étudiantes, et dans quelques entreprises où j’ai travaillé dans la gestion et l’administration […].

NS : Mon expérience me démarque. Je possède un regard diversifié, étant donné que je suis spécialisée en politique et en économie, et le fait d’avoir déjà occupé un poste de direction aide aussi. Je suis prête à relever les défis qui vont se présenter à moi si j’obtiens le poste.

Travailleuse acharnée, j’aime que tout soit bien fait. Avant de venir au Canada, j’ai fait sept ans dans une école militaire, donc je sais ce qu’est la discipline et l’organisation. Ces capacités m’aident tous les jours, et m’aideront sans doute à accomplir mes tâches au sein du SÉUO. 

LR : Si vous êtes élu.e, qu’aimeriez-vous entreprendre afin d’appuyer votre mandat et d’améliorer le Syndicat ?

RMK : La première des choses à faire est, selon moi, de réorganiser les propriétés du Syndicat. Où veut-on réellement allouer les fonds ? Qu’est-ce qui est prioritaire pour l’année 2021-2022 ? 

La deuxième chose serait de travailler à mettre en place une Université plus équitable [notamment] pour les étudiant.e.s autochtones et racisé.e.s. Un de mes vœux les plus chers serait que, d’ici la fin de mon mandat, notre établissement soit considéré parmi les plus équitables du Canada.

Enfin, je travaillerai à un financement plus adéquat des clubs et associations [du campus]. Vous savez, durant la période du coronavirus, plusieurs associations et clubs n’ont pas pu fonctionner comme il le fallait, et les études en ligne n’ont pas rendu les choses plus faciles. Alors, j’aimerais que l’année prochaine, nous redécollions réellement avec les associations dans leurs activités en leur accordant les financements dont ils ont besoin […].

NS : Ma plateforme est basée sur quatre mots : support, innovation, transparence et efficience. Pour le support, je vais veiller à ce que les étudiant.e.s soient constamment épaulé.e.s. Dernièrement, les étudiant.e.s ne se sont pas senti.e.s connecté.e.s au campus. Je veux les soutenir par l’entremise des clubs, afin de produire une belle expérience universitaire. Mon travail va viser à bien allouer le budget de sorte à ce qu’il aille vers des initiatives dont les étudiant.e.s pourront bénéficier. 

Ensuite, il y a l’innovation […]. Je trouve cela dommage que le SÉUO n’épaule pas les étudiant.e.s dans leurs finances personnelles, surtout pendant la pandémie et la période des taxes. En tant qu’étudiante internationale provenant d’un pays de l’Afrique de l’Ouest, où il n’y a pas vraiment de structure de taxes annuelles, je comprends que plusieurs étudiant.e.s ne sachent pas quoi faire […]. En organisant des cliniques de taxes, par exemple, le Syndicat pourrait venir en aide à de nombreux.euses étudiant.e.s.

Mon troisième point repose sur la transparence. C’est l’une de mes priorités, parce que je sais que l’ancienne Fédération étudiante a déjà vécu plusieurs scandales. Il est impératif pour moi que l’allocation du budget soit facilement accessible pour tous celles et ceux qui souhaitent y avoir accès. Je veux que tout soit clair, pour que l’on puisse comprendre ce qui se passe réellement au niveau des finances. 

Mon quatrième et dernier point repose sur l’efficience. J’ai toujours été quelqu’un d’efficace et j’aimerais que le personnel [du SÉUO] ait en sa possession tout ce dont il a besoin pour fournir un travail utile de bonne qualité. Je vais travailler avec mes pair.e.s pour que les étudiant.e.s soient plus connecté.e.s au Syndicat […].

LR : Si vous pouviez dire une dernière phrase aux étudiant.e.s, que leur diriez-vous ?

RMK : Ma dernière phrase serait d’encourager tous les étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa à s’approprier ces élections. Durant les années passées, la participation aux élections n’a pas réellement été à la hauteur de nos attentes. Elle est très souvent à moins de 50 %. Et j’aimerais que pour cette année, tout le monde aille voter massivement pour tous les postes, et qu’ils.elles décident de leur avenir tout en se rappelant de mon nom, Ratisbonne Mukadi Kazadi, pour le poste de Commissaire aux opérations.

NS : Je les invite à s’engager dans la communauté étudiante. Si les étudiant.e.s ont la chance de participer et de travailler dans le milieu universitaire, c’est le moment de le faire ; c’est ainsi que nous allons pouvoir faire avancer la vie sur le campus. Au final, c’est notre université à tou.te.s. 

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