Crédit visuel : Spencer Murdock – Contribution

Article rédigé par Marie-Ève Duguay – Journaliste

Depuis février dernier, l’équipe de football américain de l’Université d’Ottawa (U d’O) a dû faire preuve d’inventivité pour recruter. Lliam Horrocks, George Reynolds et Kylian Freslon sont les trois recrues motivées qui s’installent sur le banc des joueurs cette année. L’entraîneur-chef Marcel Bellefeuille, quant à lui, est rejoint par Denis Piché et Brad Miller, qui comptent bien guider l’équipe vers une saison victorieuse.

Bellefeuille, qui a repris son poste au sein de l’équipe au courant de l’année 2020, mentionne que le recrutement de cette année diffère des approches employées dans le passé, et ce non seulement dans la forme, mais aussi au niveau des qualités privilégiées chez les candidats. D’après lui, l’équipe du gris et grenat est désormais à la recherche de joueurs francophones ou bilingues, qui possèdent non seulement de grandes capacités athlétiques, mais qui sont également brillants académiquement. L’entraîneur indique qu’il est très satisfait de ses nouvelles recrues et souligne que leurs expériences variées seront de grands atouts pour la saison à venir. 

Parcours différents… 

Horrocks, qui vient de terminer sa saison à Cocoa en Floride, explique qu’il a décidé de mettre le cap vers Ottawa, sa ville natale, pour se joindre à l’équipe de l’U d’O. Le joueur bilingue de ligne défensive dont le parcours professionnel est marqué par son expérience à Saint James aux États-Unis, témoigne de la chance qu’il a eu de pouvoir réaliser son rêve de jouer au football américain à un niveau universitaire. 

Freslon est originaire de France et provient d’une famille de passionné.e.s de rugby. Cette familiarité avec le sport a fait de lui un joueur en ligne défensive idéal, ce que soutient l’entraîneur-chef de l’équipe, en le décrivant comme un élément fort et rapide. Il explique que c’est alors qu’il jouait pour le Cégep de Jonquière au Québec qu’il s’est fait recruter par l’U d’O. Malgré les nombreuses offres qui lui ont été proposées, il indique avoir choisi les Gee-Gees en grande partie grâce à ses rencontres virtuelles avec Jean-Vincent Posy-Audette, le coordonnateur défensif de l’équipe, et à son honnêteté. 

L’entraîneur-chef révèle que Reynolds quittera Londres en août pour s’installer à Ottawa. Membre de l’Académie de la Ligue de football américain du Royaume-Uni, le quart-arrière a beaucoup de capacités qui, selon l’entraîneur, feront de lui un joueur exceptionnel. Il explique que sa précision au lancer et sa compréhension du sport le distinguent des autres. 

… mais buts communs

Si les nouvelles recrues ont des chemins de carrière bien différents, elles partagent toutes le même objectif : celui de réussir. En se joignant à l’équipe, Horrocks, qui espère « avoir un impact positif sur le terrain », Freslon et Reynolds espèrent se tailler une place dans l’histoire du football à l’U d’O.

Freslon ajoute également qu’il cherche à se développer en tant que joueur et qu’il est prêt à faire les efforts nécessaires afin de mener l’équipe à la victoire. Il mentionne qu’il a hâte de porter l’uniforme des Gee-Gees et qu’il va « l’honorer dès sa première année ». 

Pour mener à bien ces objectifs, Bellefeuille a recruté deux nouveaux membres dans l’équipe d’entraînement. Il fait remarquer que le parcours de Piché en France et au Québec fait de lui le recruteur de joueurs francophones idéal. Ayant travaillé pour les Packers de Green Bay et pour les Alouettes de Montréal, Miller est considéré par l’entraîneur-chef comme un expert en technique et en formation des joueurs. Bellefeuille est donc confiant qu’ensemble, ils pourront pousser l’équipe vers son plein potentiel. 

Prochaine saison

En dépit de la pandémie, Bellefeuille a de grands objectifs pour le début de l’automne prochain. Il souhaite pouvoir profiter des mois qui suivent pour enseigner à l’équipe de nouvelles stratégies de jeu, revoir les règles et améliorer les processus qui ont déjà été mis en place lors des années précédentes. 

Bellefeuille insiste cependant sur le fait que l’équipe doit tout de même faire attention à la COVID-19. La santé et le bien-être des joueurs et des entraîneurs sont encore plus importants que le sport.