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Sports et bien-être

Gérer son argent, une étape à la fois

Feriel Dakhlaoui
4 février 2024

Crédit visuel : Nisrine Abou Abdellah – Directrice artistique

Article rédigé par Feriel Dakhlaoui – Bénévole 

Le jeudi 25 janvier s’est tenu l’atelier sur la gestion de l’argent organisé dans le cadre de la Semaine du mieux-être, en collaboration avec la Banque TD, à l’Université d’Ottawa (U d’O). À l’occasion de cette session, Jason Sarault, directeur de succursales à la Banque TD, a animé une présentation virtuelle portant sur les outils et moyens essentiels de la gestion des fonds.

C’est dans la perspective d’équilibre entre les 7 piliers du mieux-être que la question d’argent était abordée lors de l’atelier, énonce Benoit Lefebvre. Selon le conseiller principal en santé et mieux-être aux ressources humaines et coordonnateur de la Semaine du mieux-être à l’U d’O : « Les sept piliers sont tous reliés et s’influencent mutuellement. »

La prise en considération de la dimension financière influe simultanément sur la sphère émotionnelle, poursuit-il. Pour le conseiller, les contraintes financières constituent une source de stress et d’anxiété importante chez les étudiant.e.s. Durant cet atelier, Sarault a souligné que de nombreux.ses étudiant.e.s se retrouvent confronté.e.s à une situation financière et émotionnelle difficile en raison des difficultés à rembourser leur carte de crédit. 

Par où commencer ? 

Tel qu’évoqué au cours de la présentation de Sarault, le loyer, les abonnements cellulaires et d’autres dépenses sont indispensables en tant qu’étudiant.e.s. Alors, comment peuvent-ils.elles bien se préparer face à tous ces frais obligatoires ?

Établir un budget pour chaque catégorie pourrait être un bon moyen de commencer, permettant aux étudiant.e.s d’avoir un contrôle sur leurs finances personnelles, indique le directeur de succursales. Pour s’assurer de fixer des limites raisonnables, Sarault suggère d’analyser les relevés bancaires des trois derniers mois en les mettant sur une feuille de calcul, les diviser par catégorie et déterminer la moyenne des dépenses pour chacune. De cette manière, il estime que les étudiant.e.s pourront prendre connaissance de leurs charges.

Après avoir analysé les dépenses, Sarault a énoncé qu’il est temps de créer un budget en suivant trois règles qui ont été exposées lors de l’atelier : 

  1. Établir ses priorités : En faisant la liste des dépenses obligatoires à payer, comme le loyer, l’étudiant.e pourra allouer un budget aux charges variables telles que les sorties. De cette manière, il.elle limitera les dépenses non nécessaires. 
  2. Prévoir : Des imprévus financiers peuvent survenir à tout moment. En mettant un montant à côté chaque mois, chacun.e peut faire face à ses situations sans pour autant emprunter. L’idée est de commencer en épargnant de petits montants (même 20 $) chaque mois et augmenter petit à petit ses économies. 
  3. Rajuster et rectifier : Même avec un budget en place, il est important de suivre ses dépenses afin de respecter ses objectifs et de déterminer les cas de dépassement. En faisant cela, l’étudiant.e pourra adapter son budget à ses besoins et épargner l’argent qui lui.la reste.

La cote de crédit 

Selon le directeur de succursales, « c’est important de construire une cote de crédit avec la carte de crédit au lieu de l’endommager ». Au cours de l’atelier, Sarault a défini la cote de crédit en tant qu’indicateur bancaire qui se construit et reflète la capacité d’une personne à payer ses factures à temps. 

Pour ne pas l’endommager, ce dernier a émis des recommandations à suivre : 

  1. Vérifier ses capacités financières : Avant d’utiliser sa carte de crédit, il conseille de vérifier si l’achat sera remboursé au complet et dans les délais nécessaires. Ce contrôle permet à l’étudiant.e de maintenir ses objectifs financiers et de protéger son dossier de crédit. 
  2. Respecter l’échéance : À partir du moment de l’achat d’un produit par une carte de crédit, un remboursement dans les prochains 21 jours doit être effectué pour éviter un paiement de 20 % d’intérêt. Si l’échéance n’est pas  respectée à plusieurs occasions, les retards vont s’accumuler et la détérioration de la cote de crédit va en résulter. Dans le cas contraire, plus la personne est assidue dans le remboursement de sa carte, plus sa cote de crédit augmente. Avoir une bonne cote de crédit est crucial afin de pouvoir présenter des demandes d’hypothèque ou pour louer un appartement.
  3. Maintenir une limite de crédit minime : En faisant l’acquisition d’une carte de crédit avec un montant limité de 500 $, par exemple, l’étudiant.e fait en sorte d’accroître son dossier de crédit rapidement en s’assurant de la rembourser rapidement. 

Pour Lefebvre, il est donc essentiel de s’éduquer à la gestion de l’argent et de commencer l’épargne dès un jeune âge afin d’éviter l’accumulation de dettes. Le Salon du mieux-être tiendra un atelier projet haute couture (durable) au centre universitaire à Jock Turcot (UCU) le 12 février de 13h à 14h dans le but de réutiliser d’anciens vêtements.

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