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Sports et bien-être

Les programmes intra-muros : bien plus que de l’exercice !

Nonibeau Gagnon-Thibeault
22 septembre 2022

Crédit visuel : Archives

Article rédigé par Nonibeau Gagnon-Thibeault – Journaliste

Les programmes intra-muros sont un des moyens les plus populaires pour les étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa (U d’O) de sociabiliser et d’équilibrer leur routine de vie. Avec le choix de neuf disciplines offertes dans des ligues compétitives et récréatives lors de la session d’automne, plusieurs étudiant.e.s s’essayent dans un nouveau sport tout en ayant l’occasion de former de nouvelles relations.

Une occasion de sociabiliser

La communauté étudiante a l’embarras du choix pour s’inscrire dans une des ligues, pouvant choisir entre le basketball, le ballon-chasseur, le flag-football, le hockey, le soccer, la balle volée (spikeball), le frisbee ultime, le volley-ball et le multisport. Pour trois étudiantes de l’U d’O en colocation, le choix s’est arrêté sur le flag-football, un nouveau sport pour ces dernières. « Je n’y ai même pas joué une seule fois de ma vie entière », s’exclame Tessa Bushfield, étudiante de première année en sciences infirmières.

Pour les trois amies, participer au flag-football est une manière de faire de l’exercice, mais également de former de nouvelles amitiés. L’une d’entre elles, Elizabeth Johnson, raconte qu’elle a été motivée à s’inscrire dans une ligue suite à l’expérience positive de son père lorsqu’il participait lui-même à des ligues étudiantes. « Il faisait plusieurs équipes à l’université et il s’y est fait des ami.e.s. Je me suis dit que ça serait amusant et un moyen de rester active », relate l’étudiante de première année en génie.

Après son premier match dans une ligue récréative, elle rapporte les mêmes expériences et sentiments que son père lui partageait. « C’était extraordinaire ! Notre équipe a cliqué. Tout le monde était gentil, souriant et heureux d’expliquer les règles du jeu », partage la néophyte du flag-football.

Amy Roberts, coordinatrice des ligues et des événements des Gee-Gees, encourage tou.te.s celles et ceux qui sont réticent.e.s à s’inscrire dans une ligue intra-muros à le faire, en leur rappelant que le but premier est de s’y amuser. Roberts ajoute qu’elle repense fréquemment à son expérience avec les sports intra-muros et qu’elle considère aujourd’hui que certain.e.s de ces coéquipier.e.s sont devenu.e.s de très bon.ne.s ami.e.s. « L’élément social que les intra-muros fournissent ne doit pas être sous-estimé », conclut-elle.

Trouver un équilibre de vie

Les trois colocataires estiment qu’il est important d’entreprendre des expériences de groupe qui leur permettent de sortir de leur zone de confort et de sociabiliser durant leur session scolaire. Bushfield affirme qu’elle et ses amies se sont lancées ce nouveau défi dans le but de mettre leur pleine concentration dans cette activité et ainsi de moins penser à leurs études. 

La recherche d’un équilibre de vie et du développement personnel a aussi été une motivation pour Jacob Lefebvre, un étudiant de quatrième année en Études internationales et langues modernes. « Le sport est quelque chose qui me permet de me concentrer et même d’améliorer mon leadership. Et c’est amusant ! », estime-t-il, lui qui a convaincu son petit frère Nicolas de s’y inscrire aussi. Alors que Jacob a déjà joué dans une ligue de flag-football, Nicolas est un débutant. Ce dernier demeure, cependant, confortable à s’essayer dans la ligue récréative à laquelle il s’est inscrit. Le cadet, étudiant de première année en informatique, évoque le désir de rencontrer de nouvelles personnes comme motivation principale.

Les bienfaits du sport que rapportent les participant.e.s sont corroborés par des études scientifiques. Selon une méta-analyse, l’activité physique régulière a des effets bénéfiques en ce qui concerne la tolérance au stress et la diminution de l’anxiété. Les personnes qui font régulièrement de l’exercice sont également plus optimistes et positives face à leur vécu, selon cette même étude.

L’importance du.de la capitaine

Chaque équipe sportive des sports intra-muros doit se doter d’un.e capitaine. Les plus de 350 capitaines de l’U d’O jouent un rôle essentiel pour assurer le bon fonctionnement des équipes pendant la saison, souligne Roberts. Ce sont eux.elles qui participent aux réunions d’avant-saison afin d’être au courant des règlements et des politiques de leur ligue, ajoute-t-il. Ils.elles sont davantage les courroies de communication entre leurs coéquipier.e.s et le Service des sports.

Ces dernier.e.s gèrent également la cohésion d’équipe, selon Roberts. « Les capitaines font preuve d’un grand esprit sportif et donnent l’exemple, ce qui permet d’avoir des matchs amusants où chacun.e fait preuve d’esprit d’équipe et d’amour pour le sport qu’il.elle pratique », affirme-t-elle.

Les commentaires de Roberts sur les compétences d’un.e capitaine sont reflétés par une étude publiée en 2019 dans la revue The Sports Psychologist. Les chercheur.se.s démontrent que les responsabilités de capitaine d’une équipe sportive, telles que se fixer des objectifs, être un modèle pour ses pairs ou encore apprendre de ses expériences, aident au développement des compétences personnelles et sociales dans plusieurs sphères de la vie.

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