Inscrire un terme

Retour
Actualités

Nouveau tournant pour le Syndicat étudiant : le bilan

Actualités
1 avril 2021

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique

Article rédigé par Marion Charruyer – Journaliste

Au terme de deux semaines de campagne et de votes, les résultats des élections générales du Syndicat Étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO) sont finalement tombés. Retour sur le déroulé de ce processus de sélection, sur ce qu’il témoigne de l’engagement estudiantin, et sur ce qu’il implique pour l’année universitaire prochaine. 

Comité exécutif  

Timothy Gulliver a été élu au poste de Président du SÉUO pour l’année 2021-2022, tandis que Lia Bosquet a obtenu celui de Commissaire aux affaires francophones. Nouria Sawadago, nouvelle Commissaire aux opérations, Ashley Wunsch, nouvelle Commissaire à la vie étudiante, Armaan Kheppar, nouveau Commissaire à la revendication, ont acquis les postes qu’ils.elles convoitaient. Finalement, Amina El-Himri poursuivra son mandat en tant que Commissaire aux services aux étudiant.e.s.

Six des sept postes offerts au sein du Comité exécutif seront donc occupés pour l’année à venir. Néanmoins, aucun.e candidat.e ne s’est présenté.e pour le poste de Commissaire à l’équité, dont l’objectif est de lutter contre les discriminations au sein du SÉUO et de l’Université, ainsi que de défendre les intérêts et préoccupations des étudiant.e.s faisant partie de communautés marginalisées. Le Syndicat prévoit de désigner un.e membre à titre intérimaire pour combler la position jusqu’aux élections partielles d’automne. 

Conseil d’administration

Emma Ballantyne et Tarasha Sharma représenteront respectivement la Faculté de génie et celle de sciences, alors qu’Anjolina Hamel dépeindra la Faculté des sciences de la santé. C’est à Alexis Khouzam et Toros Canturk que reviennent les sièges de la Faculté de droit. L’École de Gestion Telfer exprimera sa voix par l’intermédiaire de Nora Al-Akwaa, tout comme Henry Mann pour la Faculté des sciences sociales. Finalement, Lindsay Coles et Allie Skwarchuk représenteront la Faculté des arts.

L’année prochaine, ce sont cependant 22 sièges au sein du Conseil d’administration qui resteront vacants. La Faculté d’éducation entre autres, ne sera pas représentée. Afin de palier ce manque de représentation potentiel, les intérêts étudiants seront revendiqués par des membres temporaires jusqu’en automne prochain.

Oishee Ghosh, Directrice générale des élections, espère voir grandir l’intérêt pour les postes disponibles au sein du SÉUO à l’avenir. Cela permettrait, selon elle, de fournir une juste représentation de la voix des étudiant.e.s et de leurs problèmes.

Point administratif

Également, 62,5 % des étudiant.e.s ont voté en faveur du référendum visant à ajouter 0,42 $ supplémentaires aux frais de scolarité par semestre afin de financer le Bureau de l’ombudsman. Comme l’explique Martine Conway, Ombudsman à l’Université d’Ottawa (U d’O) depuis 2018, ce réajustement est nécessaire pour que le Bureau puisse continuer à fonctionner en offrant aux étudiant.e.s un espace sécuritaire et anonyme où exprimer leurs préoccupations vis-à-vis de l’Université. Ce service offre notamment aux personnes qui le souhaitent des réponses à leurs questions ou des solutions à leurs problèmes.

Conformément à son règlement 127, le Bureau doit être financé à hauteur de 50 % par les cotisations des associations étudiantes du SÉUO et de l’Association des étudiant.e.s diplomé.e.s. Bien que le nombre de dossiers traités ait quadruplé en dix ans, et qu’il y ait eu une augmentation des frais de fonctionnement, Conway explique que le mécanisme de financement n’avait pas été mis à jour depuis 2009.

Taux de participation

Seulement 6,9 % des électeur.rice.s éligibles ont voté cette année, contre 16 % l’année précédente. Selon Gulliver, cette baisse était inévitable en raison de la pandémie et du manque de connexion au campus qu’elle a entraîné.

De plus, pour de nombreux postes, il n’y a eu qu’un.e seul.e postulant.e, ce qui incarne pour lui, la nécessité de mettre, l’an prochain, l’accent sur la communication. Il souhaite notamment inclure davantage de membres dans le mouvement étudiant, et y incorporer une plus grande diversité de points de vue.

Ghosh souligne que, bien que le taux de participation ait été suffisamment élevé pour que des décisions concrètes soient prises, une contribution plus élevée aurait certainement aidé à fournir une vision plus précise des problèmes auxquels font face les étudiant.e.s à l’U d’O. Elle poursuit en affirmant qu’une plus grande implication de la part de la communauté estudiantine aurait également appuyé un vote plus représentatif des candidat.e.s choisi.e.s.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire