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Arts et culture

Cinq questions pour une association : Mosaïque Interculturelle 

Marie-Ève Duguay
23 avril 2022

Crédit visuel : Courtoisie – Mosaïque Interculturelle

Entrevue réalisée par Marie-Ève Duguay – Cheffe du pupitre Arts et culture 

Fondée en 2017, Mosaïque Interculturelle est une association francophone qui œuvre dans la région d’Ottawa-Gatineau. Nicole Baptiste, spécialiste en technologie de l’information et en administration et présidente-fondatrice de Mosaïque Interculturelle, s’est entretenue avec La Rotonde afin de dresser un portrait de son organisation.

La Rotonde (LR) : Vous êtes présidente et fondatrice de Mosaïque Interculturelle. Qu’est-ce qui vous a poussé à fonder l’organisation ?

Nicole Baptiste (NB) : Créer Mosaïque Interculturelle est avant tout un acte personnel d’engagement au service des causes et des gens qui me tiennent à cœur.

J’ai toujours été impliquée dans les communautés dans lesquelles je vivais. Lorsque j’ai décidé de m’installer dans la région de la capitale nationale, la beauté et la grande variété de sa diversité culturelle en termes de groupes, d’expressions et d’intérêts m’ont interpellé. J’ai voulu rassembler cette multiplicité sous une même plateforme.

LR : Quelle est la mission principale ou la vision de Mosaïque interculturelle ? Pourquoi a-t-elle vu le jour ?

NB : La mission principale de Mosaïque Interculturelle est de s’assurer de créer un espace de diffusion de la culture afro-canadienne et de promotion pour les artistes et les auteur.e.s afrodescendante.s.

Mosaïque Interculturelle se veut être un portail pratique pour la diversité interculturelle quant au développement de la créativité et du leadership émergent. Cela se traduit par plusieurs volets d’intervention : appuyer les jeunes dans leur développement professionnel, appuyer le leadership des femmes, etc.

LR : Quels genres de projets ou programmes sont offerts par l’organisation ?

NB : Mosaïque Interculturelle a trois projets phares. Premièrement, le prix BRAVO, dont la catégorie change chaque année, est décerné aux gens d’afrodescendance. Deuxièmement, Mosaïque Interculturelle organise le Salon du livre afro-canadien, qui met de l’avant les œuvres des auteur.e.s afro-candien.n.e.s. Troisièmement, nous organisons aussi le Salon des arts visuels afro-canadien, qui met quant à lui l’accent sur les œuvres des artistes divers.es (photographes, peintres, sculpteur.ice, et autres) afro-canadien.n.e.s.

D’autre part, nous exécutons des ateliers avec les jeunes à travers les écoles, en offrant les services d’auteur.e.s et artistes membres de Mosaïque Interculturelle.

LR : Quelle est l’importance d’une organisation comme la vôtre dans notre monde actuel ?

NB : L’existence de Mosaïque Interculturelle est non seulement importante mais nécessaire. Nous agissons par moment comme des impresarios. Par exemple, les auteur.e.s qui ont été autopublié.e.s peuvent compter sur nous pour une présence à des salons du livre autour du pays.

Il ne faut pas oublier aussi que Mosaïque crée des opportunités d’emplois, de bénévoles et de stages.

Notre organisation a su s’adapter à un environnement complètement virtuel dans un contexte de pandémie : nous avons continué à fonctionner en offrant plusieurs webinaires. À notre grande surprise, 48 organismes dans le domaine des arts ont répondu à l’appel.

LR : Mosaïque Interculturelle a été finaliste pour le prix Grandmaître cette année. Qu’est-ce que cela représente pour vous ? 

NB : Nous étions heureux.ses d’être finalistes pour ce grand prix, cela nous confirme dans notre crédibilité.

Non seulement la considération était une belle surprise, mais aussi un privilège. Cette reconnaissance du travail de l’organisation est déjà en soi un prix que nous partageons avec toute la communauté et avec les personnes engagées à Mosaïque Interculturelle.

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